Incroyable mais vrai, le chanteur des Rolling Stones, toujours aussi fringant sur scène, est officiellement un papy du rock !

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Happy birthday Mick ! Le papy du rock fête le 26 juillet ses 80 ans ! Si le rocker chantait qu’il ne pouvait obtenir satisfaction, il a tout de même eu quelques compensations… Rapidement proclamé sex-symbol, on prendra longtemps le logo des Rolling Stones, la grosse bouche rouge à la langue bien pendue, pour une représentation de la bouche du chanteur alors qu’elle fut inspirée par la déesse indienne Kali, stylisée par le designer John Pasche en 1971.

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Charlie Watts, Mick Jagger, Keith Richards, Bill Wyman et Brian Jones, en 1964. Si elle n’est pas la formation originelle, elle est la plus légendaire. Ensemble, les Rolling Stones vont faire mentir l’adage selon lequel « pierre qui roule n’amasse pas mousse ». En 2023, la fortune du groupe était estimée à 1,4 milliard d’euros. Mick Jagger étant le plus riche avec 478 millions d’euros contre 460 pour Keith Richards.

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Comment papy Jagger fait-il pour se déhancher avec tant de souplesse ? Si sa mère, Eva Ensley Mary Scutts, était coiffeuse, son père, Basil Fanshawe “Joe” Jagger, était professeur d’éducation physique et animait en 1957 une émission de télévision consacrée à la gym. On peut y voir Mick accompagner son père et se prêtant aux exercices. Le chanteur entretient aujourd’hui encore sa forme en courant 12 kilomètres par jour et en s’adonnant à la natation, au Pilates, au vélo, et au cricket, qui demeure son sport préféré.

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On a souvent opposé les Beatles aux Rolling Stones, mais s’il y eut quelques petits accrocs, John Lennon et Mick Jagger s’entendaient fort bien. Chacun rendait régulièrement visite à l’autre, et souvent ils finissaient par jouer de la guitare ensemble. Comme l’indique le journaliste Hunter Davies, les groupes furent complémentaires : « J’ai soutenu que c’était grâce aux Beatles qui avaient brisé tant de règles que les Stones avaient pu arriver plus tard et s’appuyer sur ce que les Beatles avaient fait.« 

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Avec les Rolling Stones Ron Wood (arrivé en 1975), Keith Richards et Charlie Watts, Mick Jagger a dit un jour : « J’ai beaucoup d’enfants, sept, mais Keith (Richards) est le pire de tous !«  Les deux hommes sont les meilleurs ennemis du monde. Mick séduira Anita Pallenberg, opine de Keith, qui se vengera en lui piquant Marianne Faithfull ! En tournée, ils font loge à part mais jamais ils ne se quitteront comme l’a expliqué Keith dans Paris Match : « On peut chacun se débarrasser de nos femmes, mais pas l’un de l’autre… « 

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En 2003, celui qui disait : « Je suis sans doute avec la reine, ce que l’Angleterre a eu de mieux » est adoubé chevalier par le prince Charles, pour services rendus à la musique populaire. Il devient ainsi Sir Michael Philip Jagger, ici avec sa fille Elizabeth. Il dira : « C’est très chouette de recevoir des honneurs, du moment que vous ne les prenez pas trop au sérieux. » Keith Richards jugera cette nomination ridicule venant d’une royauté qui, autrefois, aurait bien voulu faire taire les rockers.

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Ils se rencontrent en 1970 lors d’une fête après un concert. Coup de cœur, Mick épouse Bianca l’année suivante. Leur fille Jade naît cinq mois plus tard. Leur union durera huit ans, jusqu’au moment où Bianca demandera le divorce en raison de la liaison extraconjugale de son mari avec Jerry Hall. Revenant sur les infidélités de son compagnon, l’ex-madame Jagger dira plus tard : « Mon mariage a pris fin le jour de mon mariage. »

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En 1976, la top model Jerry Hall, alors amante de Bryan Ferry, rencontre Mick Jagger. Ils se voient par intermittence et finissent par convoler en 1990 à Bali. Ils auront quatre enfants : Elizabeth, James, Georgia et Gabriel Luke. En 1999, apprenant que la mannequin Luciana Gimenez est enceinte du chanteur, Jerry Hall, demande le divorce : « Je l’ai aidé à se sevrer de la drogue, mais il l’a remplacée par le sexe. Il ne pouvait pas s’empêcher de se livrer à d’autres femmes », écrira-t-elle dans son autobiographie. Leur divorce aurait coûté au chanteur 18 millions d’euros…

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On lui prête des relations avec 4 000 femmes et des scandales à n’en plus finir. Mick n’en a cure, ou plutôt il sait que cela ne fait que servir sa légende. Le chanteur a parfaitement intégré cette pensée d’Oscar Wilde : « Qu’on parle de vous, c’est affreux. Mais il y a une chose pire : c’est qu’on n’en parle pas. » Paraphrasant l’auteur que lui a fait découvrir Marianne Faithfull, Mick lâchera : « Du moment qu’on voit ma tête en page 1, je me fous de ce qu’on dit de moi en page 17.« 

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En 1965, Mick rencontre Marianne Faithfull. Elle quitte son mari, l’artiste et collectionneur John Dunbar, pour partir avec son fils, Nicholas, 6 mois, s’installer chez le chanteur ! Elle lui fait découvrir les grands auteurs, lui l’entraîne dans la drogue et les orgies. Elle ferme les yeux sur la bisexualité de son amant, s’enfonce, devient anorexique. En 1968, alors qu’elle attend une fille, elle apprend que Mick l’a trompée avec sa meilleure amie, Anita Pallenberg et fait une fausse couche. Leur relation prend fin en 1970.

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En 2001, Mick Jagger officialise sa liaison avec la créatrice de mode L’Wren Scott. En dépression, elle se pend dans son appartement new-yorkais en 2014. Le rocker en tournée affirme « avoir encore du mal à comprendre comment son amoureuse et meilleure amie avait pu mettre fin à ses jours d’une façon aussi tragique« . Il reporte sa tournée et demande à son assureur une indemnité de 12 millions d’euros ! La demande choque la famille de la défunte et se voit refusée par la compagnie d’assurance. Trois mois après la mort de L’Wren, Mick Jagger s’affiche avec la ballerine Melanie Hamrick, qui lui donnera un fils en 2016.

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Ses déhanchés et ses poses en font une bête de scène. Mick et ses Rolling Stones se produisent sur scène pour la première fois le 12 juillet 1962. Le chanteur ne se tortille pas encore dans tous les sens mais va vite trouver son style. Sept ans plus tard, à Hyde Park, entre 250 000 et 500 000 personnes assistent au concert du groupe. La tournée Steel Wheels, qui débute en 1989 rapportera 270 millions de dollars, du jamais vu à l’époque.

JEAN MARC

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