Futur héritier du trône britannique, le fils aîné de William et de Kate s’apprête à fêter son anniversaire en famille, exposé et protégé à la fois.

En dépit de ses futures prérogatives, Kate et William n’oublient pas que celui que l’on appelait Baby George reste un enfant.

Ce 22 juillet, George de Galles fête ses dix ans. Mais le fils de Kate et William n’a pas attendu cet âge pour être sous des projecteurs qui n’ont eu de cesse d’illuminer son existence. Néanmoins, il a été encore plus exposé ces derniers mois. Malgré ses jeunes années, il est en effet déjà astreint à un devoir de représentation aux côtés de ses parents. On l’a vu ainsi saluer la foule au jubilé de son arrière-grand-mère, la reine Elizabeth II, rester digne aux obsèques de cette dernière et, surtout, lors du couronnement de son grand-père Charles III, tenir le long manteau royal en tant que premier page d’honneur. Un exercice qu’il a rempli avec le plus grand sérieux, mais sans se départir d’un sourire encore enfantin.

Non, George ne va pas aller étudier à Poudlard, comme Harry Potter, mais à Eton.

C’est que malgré cette exposition publique, le prince George demeure un enfant de son âge, que ses parents entendent protéger au maximum en veillant sur son éducation, comme sur celle de sa sœur Charlotte et de son petit frère, le facétieux prince Louis. Depuis le mois de septembre dernier, George fréquente ainsi l’école préparatoire privée Lambrook, situé près d’Adelaide Cottage, le nouveau domicile familial romantique à souhait, situé dans le parc du château de Windsor. Et d’ici trois ans, il quittera cette ambiance champêtre pour intégrer le prestigieux collège d’Eton, où il achèvera sa scolarité.

Libéré de ses devoirs militaires

Une école que son père William a aussi fréquentée, passage désormais obligé pour un futur roi. C’est à l’âge de 7 ans, à l’été 2020, alors que George atteignait ce que l’on appelait jadis l’âge de raison, que ses parents lui ont révélé qu’il régnerait un jour sur l’Angleterre. Un statut qui impose d’innombrables devoirs. Mais il en est un dont il pourrait s’affranchir…

Contrairement à Harry, qui avait servi en Afghanistan en 2008 face aux talibans, à son grand-oncle Andrew, soldat pendant la guerre des Malouines contre l’Argentine en 1982 ou à William, qui porta l’uniforme durant près de huit ans, George pourrait être exempté d’une carrière militaire… Une évolution de plus dans cette monarchie qui tente, tant bien que mal, de vivre avec son temps…

Jérôme Besnard

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