Le petit Émile reste introuvable, près de deux semaines après sa disparition au Haut-Vernet, le hameau où séjournent ses grands-parents l’été. Dans les colonnes de Paris Match ce jeudi 20 juillet, un envoyé spécial rapporte les soupçons, de plus en plus nombreux, qui entourent la famille du garçon. Et les réflexions que son aïeul a pu faire à son jeune père, concernant son éducation.

Le mystère continue de planer sur le Haut-Vernet. Depuis bientôt deux semaines, Émile, deux ans et demi, a disparu sans laisser aucune trace ni aucun indice derrière lui. L’espoir de le retrouver réside désormais entre les mains des 25 gendarmes de la cellule nationale d’enquête qui ont depuis quelques jours la mission d’éplucher des milliers de données de bornage téléphonique. Si toujours aucune piste n’est privilégiée pour expliquer la disparition du petit, les autorités semblent convaincues qu’un adulte est intervenu et a déplacé le garçon loin du village. Dans l’édition du 20 juillet de Paris Match, l’envoyé spécial raconte les soupçons qui couvent aujourd’hui la vie de ce hameau et relate les coulisses d’une famille au quotidien imprégné par la religion catholique.

On en apprend également plus sur les jeunes parents d’Émile, Colomban et Marie S., respectivement ingénieur et mère au foyer dans leur vingtaine, qui ont accueilli une petite fille, Alaïs, il y a un an. Selon les informations récoltées par le journaliste de l’hebdomadaire, qui dévoile par ailleurs un cliché du couple, le grand-père du garçon disparu, Philippe V., aurait souvent reproché à son gendre de ne pas être “assez sévère” avec Émile. Il faut dire que l’aïeul âgé d’une cinquantaine d’années est décrit comme “colérique”, donnant parfois des fessées à ses enfants, par certains témoins.

“Dans 80 % des cas, le coupable se trouve dans la famille”

À en croire les témoignages des quelques voisins qui ont accepté de parler à Paris Match, la famille, croyante et pratiquante, “paraît suspecte”. Lors des battues organisées dans les premiers jours après la disparition d’Émile, “[le père et le grand-père] étaient vraiment nonchalants, l’ambiance était bizarre”, rapportent-ils notamment. Et d’ajouter : “Le père fumait la pipe, ça m’a marqué, c’était comme si on ne recherchait pas un enfant vivant.” D’autres pointent le fait que les parents semblaient “trop calmes” et “maîtres de leurs émotions” alors que des centaines de volontaires se mobilisaient pour retrouver leur fils. La confidence du procureur, Rémy Avon, à Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, ne fait qu’encourager les doutes. Selon lui et d’expérience, “dans 80 % des cas, le coupable se trouve dans la famille”.

Crédits photos : Capture d’écran / TF1

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