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A l’heure où le remaniement se rapproche, les rumeurs s’intensifient sur la composition du nouveau gouvernement. Mais selon Benjamin Duhamel (BFMTV), on connaît déjà le nouveau poste de Gabriel Attal.

Partira ? Partira pas ? Mardi soir, l’Élysée organisait une garden-party où un seul sujet était sur toutes les lèvres : le remaniement. Car parmi les ministres invités, beaucoup ne savent pas encore de quoi sera fait leur avenir. Mais ce qui est sûr, c’est que Gabriel Attal ne fait pas partie des menacés, bien au contraire. Ministre délégué chargé des Comptes publics, il est dans la short-list pour remplacer Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale qui aura bien plus déçu que brillé aux yeux des macronistes. Et selon Benjamin Duhamel de BFMTV, c’est désormais acté : il va bien être nommé rue de Grenelle. En attendant le communiqué officialisant le remaniement, le fils de Nathalie Saint-Cricq a au passage révélé que François Braun, ministre de la Santé, était lui aussi évincé au profit d’Aurélien Rousseau, ex-directeur de cabinet d’Elisabeth Borne. Un Conseil des ministres se tiendra vendredi à 10h.

Mercredi, Le Parisien relayait la rumeur de l’arrivée de Gabriel Attal au ministère de l’Education : « Élisabeth Borne lui aurait proposé le portefeuille ». L’ancien porte-parole du gouvernement assurait alors « réserver sa réponse« . Reste que plusieurs participants à la garden-party de l’Élysée se disaient convaincus que le macroniste de 34 ans « bluffait » et avait « déjà accepté la proposition« .

Info BFMTV : 2 nouveaux ministres à la Santé et à l’Education nationale : Aurélien Rousseau remplace François Braun, et Gabriel Attal remplace Pap N’Diaye @BFMTV


Ces autres noms cités pour remplacer Pap Ndiaye

Souvent pointé du doigt pour sa discrétion et certaines fautes de communication, Pap Ndiaye figure parmi les plus menacés du gouvernement avec Marlène Schiappa et François Braun. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, ou encore Aurore Bergé, cheffe des députés Renaissance à l’Assemblée, font aussi partie des noms revenant avec insistance pour récupérer son poste, comme Richard Ferrand, fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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PHOTOS – Gabriel Attal, Olivier Dussopt… Ces politiques ont parlé de leur homosexualité

Une prise de parole saluée par certains, mais jugée suspecte par d’autres. En cause : le timing interprété comme une diversion. « Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses », jure celui qui a défendu le mariage pour tous et se montre favorable à la GPA. Il dit aussi être resté discret pour « préserver (son) conjoint« .

C’est dans « Têtu », en pleine tempête provoquée par la réforme des retraites, qu’Olivier Dussopt a fait son coming-out médiatique. « Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes« , déplore l’ex-membre du PS.

Gabriel Attal a d’abord vu Juan Branco, son ex-camarade de classe, outer sa relation avec Stéphane Séjourné, avant d’en parler publiquement. « Pour ce qui est de l’homosexualité, j’ai toujours considéré qu’on pouvait l’assumer sans la revendiquer », explique-t-il à Closer en 2018.

Des années plus tôt, c’est Bertrand Delanoë qui a marqué les esprits. Alors qu’il vise la mairie de Paris, le socialiste ose révéler son homosexualité dans l’émission Zone interdite, en novembre 1998.

Un « devoir de solidarité envers les homos« , estime-t-il, un an avant que le Pacs ne soit voté. « J’aimerais que le citoyen s’en foute« , conclut alors celui qui devient le premier homme politique d’envergure à en parler publiquement.

C’est dans « La Mauvaise Vie », un roman autobiographique qui a beaucoup fait parler en 2009, que Frédéric Mitterrand fait son coming-out.

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