Peau dure, capitons, voire violacée, la cellulite fibreuse est une forme incrustée qui se loge généralement sur le bas du corps.

À la différence de la cellulite aqueuse et de la cellulite adipeuse, plus superficielles et dont on peut se débarrasser plus facilement, la cellulite fibreuse représente déjà un stade avancé du dépôt de graisse sous-cutanée chez les femmes. Elle peut parfois être douloureuse, dure au toucher, se formant bien souvent au niveau des cuisses, de la culotte de cheval et des fesses. Très redouté de la gent féminine, ce type de cellulite trouve son origine dans un durcissement des fibres de collagène de la peau.

Les causes ? Une mauvaise circulation sanguine ou une prise de poids peuvent expliquer en partie ce phénomène. Mais un examen clinique plus abouti permettra de déterminer avec précision la forme de cellulite, selon l’aspect de la peau et les caractéristiques physiques. Faisant suite à la cellulite aqueuse résultat d’un problème de rétention d’eau, puis à la cellulite adipeuse, cette cellulite ancienne s’est rigidifiée avec le temps, d’où la sensation douloureuse.

La cellulite fibreuse, résultat de la cellulite adipeuse

Ce type de cellulite capture durablement les cellules graisseuses dans l’hypoderme. Petit à petit, les tissus sont moins souples. Et le résultat : un aspect rigide à l’inverse d’une cellulite aqueuse, avec en plus la formation de capitons. Les surplus graisseux sont stockés dans les adipocytes (cellules adipeuses) présentes dans la troisième couche de la peau et se multiplient. C’est l’inflammation !

Pour se faire une idée des différents types de cellulites :

  • La cellulite aqueuse intervient en première phase et traduit le signe d’une rétention d’eau.
  • Vient ensuite la cellulite adipeuse, en conséquence d’un excès d’adipocytes.
  • Les tissus étant profondément modifiés, l’épiderme prend une apparence bosselée. Gare à la cellulite fibreuse.

La cellulite fibreuse étant une forme incrustée, les capitons sont donc plus difficiles à faire disparaître. Une approche transversale est donc nécessaire, en jouant sur son alimentation, son tonus physique, tout en s’aidant de compléments pour donner un coup de boost.

Cellulite fibreuse : que faut-il manger ?

On ne le répétera jamais assez, boire suffisamment d’eau est indispensable. Et oui, bien s’hydrater est primordial pour améliorer la circulation veino-lymphatique. Quel type d’eau choisir ? Eaux plates et eaux minérales, en évitant celles trop riches en sodium, tisanes et thés même s’ils ne remplacent en aucun cas l’eau !

Du côté de l’alimentation, les aliments riches en glucose et en sel sont à proscrire de votre vocabulaire. Les sucres à faible indice glycémique, considérés comme bas quand ils sont inférieurs à 35, demeurent une bonne alternative. Par exemple, pour remplacer les sucres de canne et de betterave, le miel d’acacia est une bonne alternative.

Quelques produits à bannir :

  • jus de fruits
  • aliments transformés
  • plats préparés
  • farine de blé blanche

Dans l’assiette, on met absolument des aliments fibreux qui participent à la régulation du taux de sucre dans le sang et favorisent l’absorption des nutriments, les légumineuses sources de vitamines et de minéraux, ainsi que les aliments qui contiennent du calcium. La prise de compléments alimentaires comme les gélules d’oméga 3 qui contribuent à apaiser l’inflammation, peuvent par ailleurs aider à combattre plus rapidement la cellulite adipeuse.

Cellulite fibreuse : bouger c’est la clé

S’ajoutent à une bonne alimentation des séances régulières de sport. La natation ou le vélo vont permettre d’augmenter sa dépense énergétique et ainsi de déstocker les graisses incrustées propres à la cellulite fibreuse. Les sports pratiqués dans l’eau sont considérés comme les plus redoutables pour lutter contre la peau d’orange. Ils permettent de travailler les muscles en profondeur des cuisses tout en effectuant des massages légers sur la peau grâce aux mouvements de l’eau. Il s’agit d’un bon moyen d’éliminer les graisses sans subir un effort trop intense. Ils sont particulièrement recommandés dans le cas d’une cellulite aqueuse.

Pour ne pas se dégoûter trop vite, la marche est déjà une habitude que l’on peut facilement intégrer à sa vie quotidienne. Certaines postures de yoga, sport plus doux à effectuer à la maison, peuvent également améliorer l’apparence de votre peau en favorisant la circulation.

Après sa séance, on n’hésite pas à se masser, le pétrissage cutané étant reconnu efficace lorsqu’il est réalisé plusieurs fois par semaine. La technique miracle ? Le massage lymphatique ou palper-rouler. Pour cumuler les actions, le recours à une crème ou une huile spécifique à base d’actifs comme de la caféine, en ajoutant y une huile essentielle de citron atlas par exemple, augmentera l’effet escompté.

Le bon traitement en institut pour la dégommer

S’offrir un massage en palper-rouler dans un centre esthétique est une bonne option, le professionnel pouvant donner quelques conseils et apporter la bonne méthodologie afin de répéter les bons gestes chez soi. Les massages « thaï » sont par ailleurs reconnus pour stimuler l’élimination des toxines et assurer la circulation.

Certains instituts et kinésithérapeutes proposent un traitement ciblé selon les types de cellulite des femmes, à l’instar du lipomassage, une technologie qui va stimuler l’épiderme en profondeur à l’aide de rouleaux et ainsi venir progressivement à bout des cellules graisseuses. Deux séances de 30 minutes par semaine sont recommandées pour démarrer. La cryolipolyse est un autre type de traitement par le froid, permettant d’éliminer le gras et naturellement la peau d’orange.

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Mais il existe aussi des appareils à usage ménager qui reproduisent les soins et la bonne technique pratiqués en institut, tout comme le Silk’n Silhouette. Grâce à la radio fréquence, il permet de tonifier l’épiderme pour plus de résultats.

Crédits photos : Getty Images

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