Trois mois après son double arrêt cardiaque, l’animateur de 75 ans est de nouveau confronté au pire…
Il s’en était sorti de justesse ! Victime d’un double arrêt cardiaque en avril dernier, ses chances de s’en tirer étaient à l’époque bien minces. Et pourtant, le légendaire animateur de TF1 avait survécu à ce dramatique épisode qui fait chaque année 40 000 victimes en France. Car, sans prise en charge immédiate, plus de 92 % des arrêts cardiaques s’avèrent fatals. Bien conscient d’être un miraculé, il avait tenu, par souci de prévention, à faire part de sa terrible expérience sur le site Doctissimo quelques semaines plus tard.
« C’est en descendant de l’avion à Marignane [l’aéroport de Marseille, ndlr] que j’ai ressenti une forte oppression thoracique… J’ai tout de même pris la voiture en direction de la maison, située à une vingtaine de minutes de l’aéroport, à Carry-le-Rouet. » Mais une fois sur place, incapable de gravir les quelques marches de son perron, il s’était écroulé dans son jardin. Sans attendre, Évelyne, son épouse, avait appelé les secours et en quelques minutes, les sapeurs-pompiers s’étaient rendus sur place, l’arrachant à une mort certaine.
Soins intensifs
Alors qu’il était transporté à l’hôpital Nord de Marseille, le septuagénaire avait compris l’horreur de la situation. « C’est la forte douleur thoracique qui m’a fait penser à un arrêt cardiaque. L’autre détail qui m’a alerté, c’est que je n’arrivais plus à mettre mes chaussures avant de prendre l’avion : mes pieds étaient gonflés. Je porte aussi des stents [ces tubes qui maintiennent les artères ouvertes, ndlr] depuis 2019 », avait-il révélé.
Mais, arrivé aux urgences, le malheureux avait fait un deuxième arrêt cardiaque. Causée par l’incapacité soudaine du cœur à propulser le sang vers le cerveau et vers le reste du corps, cette grave pathologie qui peut entraîner une mort subite avait réclamé l’intervention immédiate des cardiologues. « Les chirurgiens m’ont ensuite débouché un stent, puis j’ai été admis au service de soins intensifs », avait révélé Jean-Pierre, sauvé in extremis. Et après trois semaines de rééducation, le rescapé de 75 ans, qui s’en était tiré sans séquelle neurologique, annonçait son retour à la télévision lors de la prochaine élection du concours Miss France ! Mais c’était sans compter sur le mauvais sort qui paraît actuellement s’acharner contre lui…
Mal méconnu
Alors qu’il savourait, ce 6 juillet, dans sa propriété du sud de la France, le bonheur de jouir de la vie dans cette région qui l’a vu naître, il s’est écroulé de nouveau, terrassé par la douleur. Lui qui se savait en sursis ne s’attendait sans doute pas à être si vite confronté à la mort. Non pas la sienne mais à celle d’un de ses meilleurs amis, un certain Gilles Amado, réalisateur bien connu du PAF, qui s’est éteint ce jour-là après trois ans d’un combat acharné contre la maladie.
« On lui doit nos plus belles émissions de télé des années 1980-1990. Gilles Amado est parti rejoindre certains des artistes qu’il avait sublimés et qui vont lui faire une haie d’honneur au paradis. Merci pour ces vingt années de complicité », a aussitôt confié Jean-Pierre Foucault sur Twitter, anéanti par la perte de cet être cher.
Ne reste plus qu’à prier pour que ce deuil soudain n’ait pas sur sa santé fragile de lourdes conséquences. Lors d’un choc émotionnel, le cœur fait en effet face à une libération massive d’hormones du stress – les catécholamines – capables de paralyser cet organe. Des caillots peuvent alors s’y former et migrer ensuite dans le circuit sanguin jusqu’au cerveau. D’où un risque d’accident vasculaire cérébral. Appelé le syndrome du cœur brisé ou « tako-tsubo », ce mal méconnu dont les symptômes approchent ceux d’une crise cardiaque nécessite bien évidemment d’appeler les secours en urgence. Le cauchemar n’est donc peut-être pas terminé pour notre pauvre Provençal…
Valérie EDMOND
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