Entre deux événements sportifs qu’il commente depuis plus de vingt ans, celui qui occupe l’antenne de France Télévisions tous les étés nous a accordé un petit break pour faire le point…

France Dimanche : Roland-Garros, le Tour de France, ou encore les Championnats du monde d’athlétisme… Difficile de ne pas vous voir à l’écran ces jours-ci !

Laurent Luyat : Et j’en suis profondément désolé ! [Rires.] Il est vrai que, dès la fin mai, avec Roland-Garros, jusqu’à la fin août, avec les mondiaux d’Athlétisme de Budapest, je n’arrête pas. Et même si c’est parfois éprouvant, j’en suis ravi ! Ça fait certes beaucoup d’heures d’antenne à gérer. On ne dirait pas comme ça, mais ça fait de longues journées de travail… Surtout durant le Tour de France, car nous nous déplaçons, comme les coureurs, de ville en ville, tous les jours… Entre chaque émission, on fait quand même environ 6 000 kilomètres de voiture en trois semaines ! Mais je vous rassure, ça continue d’être plaisant, sinon j’aurais déjà arrêté !

FD : Comment occupez-vous le reste de l’année ?

LL : Quand je ne présente pas occasionnellement Stade 2, j’ai toujours quelque chose à faire. L’année prochaine va forcément être chargée avec les J.O. qui arrivent. Je vais aussi être occupé sur la préparation d’un nouveau documentaire sur la chanson, cinq ans après celui que j’ai réalisé sur Michel Sardou. Car je suis un grand fan de variété française !

FD : Vous êtes fan de sport et de divertissement, comme un certain Michel Drucker. Pourriez-vous prendre un jour sa relève ?

LL : J’aime beaucoup Michel, on s’appelle très souvent. Je suis d’ailleurs ravi qu’il aille mieux. Me comparer à lui est très flatteur, mais même s’il a débuté dans le sport, lui a quand même fait beaucoup plus de variétés que moi !

FD : Seriez-vous capable, comme lui à l’époque, de mettre le sport de côté pour vous consacrer essentiellement à la variété ?

LL : Tant que le sport me fait vibrer, je ne pense pas. Force est de constater que j’y prends encore un immense plaisir, même après tant d’années. Mais si un jour je commence à ressentir une certaine lassitude, pourquoi pas ! Et surtout pour présenter une émission comme Vivement Dimanche. C’est même un rêve depuis que je suis tout petit ! On verra ce que l’avenir me réservera !

FD : En attendant, le 26 juillet, vous allez également animer un prime spécial sur France 2 dédié aux Jeux olympiques et parsemé de variétés…

LL : Oui, pile un an avant le jour J. Je serai accompagné de Laury Thilleman. Nous serons face aussi bien à des athlètes qu’à des artistes. L’événement aura lieu sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris devant 15 000 à 20 000 personnes. L’enregistrement aura lieu le 3 juillet. Je vais devoir m’absenter du Tour durant une journée. Je serai donc exceptionnellement remplacé par Céline Rousseaux.

FD : Allez-vous ensuite vous accorder quelques vacances ?

LL : Je me suis reposé un petit peu après Roland-Garros dans ma maison de famille à la campagne. Et je risque sûrement d’y retourner après le Tour. J’occupe mes journées avec de grandes balades dans la nature. Et quand je ne bricole pas dans la maison, je m’aère l’esprit dans la lecture et dans des films. Ou dans l’écriture de mes livres… Après celui de mes 20 ans de Roland-Garros (éd. Ramsay), j’en prépare un sur les Jeux olympiques, truffé d’anecdotes insolites et historiques… Pourquoi pas un jour un livre sur la chanson française ! À mon modeste niveau, j’essaie juste d’apporter des petits moments de bonheur aux gens…

Propos recueillis par Philippe Callewaert

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