Il y a quelques mois, l’ex-lofteuse nous confiait être au RSA et sur le point d’être expulsée. Les choses se sont-elles arrangées ? Pour Public, elle a accepté de se confier.
Public : Comment ça va ?
Loana : Bien. Je suis allée au Festival de Cannes, où j’ai fait de belles photos. Et j’ai un projet qui va aboutir dans deux ou trois ans, une fiction autour de la téléréalité. Je suis assez sereine pour mon avenir.
C’est long, deux ou trois ans ! Vous êtes toujours au RSA ?
Ça s’est arrangé. Il y a cinq ans, j’avais mis des sous de côté sur un compte bloqué, et je viens de récupérer l’argent qui a fructifié. Ça me met à l’aise pour quelques mois ! On peut se racheter de la viande…
Ce n’était pas le cas avant ?
Avec maman, on est passées par de mauvais moments. On n’avait plus de quoi acheter du tabac, on fumait les mégots, et pour les repas, ça a été pâtes ou riz pendant cinq mois ! Ça m’a fait perdre quinze kilos et elle, vingt ! Le point positif, c’est que j’ai une silhouette svelte, proche de celle du Loft ! Je remets des slims que je voulais jeter.
Où vivez-vous ?
Toujours à Vence, avec ma mère. On devait partir de chez nous à la fin du mois, mais on pense prolonger. Si je rencontre l’homme de ma vie, je m’en irai et lui laisserai l’appartement !
Vous êtes en recherche active ?
Très ! Je ne vais plus sur les sites, je me suis fait avoir. Certains mecs en voulaient à ma notoriété. Mais je tomberai peut-être sur l’amour au supermarché !
Les gens vous parlent encore beaucoup dans la rue ?
Un peu. L’autre jour, un papy m’a demandé un autographe. Il m’a dit : “Oui, j’ai 70 ans, mais j’ai le droit d’être fan de vous !” J’ai été émue.
Vous avez de quoi être à fleur de peau, en ayant perdu votre père ce mois-ci…
Oui, je suis extrêmement triste. Je ne l’ai plus vu depuis mes 16 ans, mais j’ai pu lui dire que je l’aimais au téléphone ! J’aurais voulu l’embrasser, mais il ne souhaitait pas que je le voie diminué.
Comment vous êtes-vous réconciliés ? Vous aviez expliqué les violences, physiques et psychologiques, qu’il vous a fait subir…
Quand les gens ne sont plus là, ils vous manquent, même s’ils vous ont fait du mal ! Notre réconciliation s’est faite au téléphone, il y a deux ans. Ma cousine avait trouvé son numéro et je lui ai envoyé un message. Il m’a tout de suite répondu, en signant “ton papa qui t’aime”. Il ne m’en fallait pas plus ! Je préfère ne me rappeler que les bons moments, lorsque j’étais sur ses épaules pour le 14 juillet ou qu’il m’emmenait à la chasse… Lui aimait moins car j’éternuais dès qu’un animal arrivait ! (Rires.) Avec lui, j’étais la reine du monde. Il a été un bon papa pendant des années, puis il a dérapé en se retrouvant au chômage. J’ai assez pété de câbles dans ma vie pour ne pas lui jeter la pierre.
Vous aimeriez que votre fille Mindy, avec laquelle vous êtes en froid, fasse cette démarche ?
Oui. J’espère que l’on renouera. J’aimerais tant qu’elle me prenne dans ses bras ! J’adorerais former une famille. Je rêverais aussi avoir un autre bébé. Je vais avoir 46 ans cet été, mais l’adoption ne me chagrinerait pas : je remercie tellement les gens qui se sont occupés de Mindy que ce serait un retour des choses…
Propos recueillis par Maëlle Brun
Source: Lire L’Article Complet