Invité du podcast "Canapé sic places" mené par la créatrice de contenu Léna Situations, Fary est revenu sur l’une de ses expériences les plus marquantes et les plus doulouses dans "On n’demande qu’à en rire", l’émission qui l’a révélé en 2010.

Marion Cotillard, Guillaume Canet, Pierre Niney, Adèle Exarchopoulos… Sur son célèbre « Canapé six places », Léna Situations ne cesse de recevoir des invités de marque depuis le lancement du podcast. La preuve, ce mardi 13 juin 2023, c’était au tour de Fary d’échanger pendant 45 minutes avec la jeune YouTubeuse !

Une conversation au cours de laquelle l’humoriste de 31 ans a évoqué son syndrome de la page blanche, son couple avec Amina Muaddi ou encore ses débuts à la télévision. Et pour cause, bien avant de devenir le show-man que l’on connaît tous et de rencontrer le succès, Nouredine Farihi, de son vrai nom, s’est fait connaître en participant en 2010 à l’émission « On n’demande qu’à en rire » présenté par Laurent Ruquier. Un programme diffusé quotidiennement sur France 2 et dans lequel l’animateur accueillait des humoristes en herbe pour que ces derniers soient évalués par le public et par un juré. Une expérience qui n’a malheureusement pas laissé un bon souvenir à Fary…

Une période de sa vie sur laquelle l’invité de Léna Mahfouf a souhaité revenir : « C’est le gros truc qui m’a vraiment violenté parce que je n’étais pas prêt. Le genre d’émissions où on te donne l’impression que tu peux y arriver et faire quelque chose de brillant, sorti de nulle part avec peu d’expérience », a-t-il déclaré en préambule avant d’évoquer un souvenir particulièrement marquant : son clash avec Jean Benguigui. « En fait, je fais un sketch sur Sexion d’assaut. Ça marche plus ou moins mais tu sens qu’il y a un groupe qui est pas mal derrière moi. Et je ne sais pas, Jean Benguigui, il est agacé parce qu’il y a quatre jeunes hommes noirs qui rigolent un peu plus que les autres. Donc lui, parce qu’il voit des noirs rigoler, il se dit : “Bah ce sont ses potes”. Ce qui est déjà un truc de fou », a-t-il rappelé.

Laurent Ruquier était alors intervenu… Mais sans prendre pour autant le parti de Fary. « Il dit : “C’est vrai que la dernière fois, il y avait vos amis, ils vous ont applaudi parce que c’était vos amis”. Moi, je suis en mode : “Vous êtes en train dire que ce sont mes amis parce qu’il y a quatre renois dans le public !” C’était fou. Du coup, j’étais le coupable qui faisait semblant que ce n’était pas mes amis alors que clairement c’était un amalgame discriminatoire. Plus j’y repense en vieillissant plus je me dis que c’est une dinguerie ce qu’ils ont fait », a-t-il ajouté.

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« J’avais le même âge que Kev Adams, mais lui… »

Un mauvais souvenir mais aussi un concept d’émission que le Fary d’aujourd’hui voit désormais avec un autre regard. « Comment est-ce que tu notes une blague, en fonction de quoi, c’est quoi le barème et qui va noter la blague ? Moi, en étant humoriste, je peux dire : “Il te manque ci, il te manque ça, peut-être que si tu fais ci, ça peut être mieux”. Mais je ne peux pas noter, ça n’a pas de sens. L’humour est quelque chose de personnel voir très intime. Donc ça a été un truc super violent », a-t-il déclaré. Et d’illustrer son propos en citant d’autres humoristes célèbres qui ont participé à l’émission. Les gens ne le savaient pas. Par exemple, moi, j’avais le même âge que Kev Adams mais lui, il avait déjà fait l’Olympia. Olivier de Benoist ou Jérémy Ferrari faisaient ça depuis presque dix ans. Tu ne peux pas les mettre sur la même scène en réalité », a-t-il conclu.

L.Z.

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