D’ordinaire si discrète, la pudique Leïla Bekhti n’a pas manqué d’émotion ni tari d’éloges sur cette personnalité qui est si chère à son cœur depuis treize ans déjà… Une déclaration très émouvante accordée au magazine Marie-Claire…
Elles forment le duo féminin le plus iconique du cinéma français. Leïla Bekhti et Géraldine Nakache offrent, à l’écran comme à la ville, l’image idéale d’un incroyable roman d’amitié. Elles se sont souvent donné la réplique, et l’une a dirigé l’autre à trois reprises. Une complicité, mieux une sororité, qui a enthousiasmé des millions de Français, dans le film Tout ce qui brille en 2008. Une comédie qui a réuni pour la première fois les deux actrices emblématiques de leur génération. Et lorsque Leïla Bekhti remporte le César du meilleur espoir féminin pour son rôle de Lila qui rêve de sortir de sa condition sociale, elle déclare très émue : “Je voudrais remercier Géraldine Nakache et Hervé Mimran, vos yeux m’ont rendue pleine, je suis tellement fière de vous avoir rencontrés.” Dans la salle, Géraldine Nakache fond en larmes. Une sublime séquence émotion… Les deux femmes se sont trouvées et ne se lâcheront plus.
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“C’est beau de trouver dès ses débuts quelqu’un sur qui compter dans ce milieu”
En 2012, le duo revient sur les écrans dans Nous York,où chacune vit à sa façon son American Dream. Sept ans plus tard, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti reviennent ensemble pour J’iraioù tu iras, un road-trip qui réunit deux sœurs fâchées qui se réconcilient sur fond de Céline Dion. Et quand elles ne jouent pas ensemble, elles continuent à se voir, souvent… Récemment, les amies ont participé à la saison 3 de LOL : qui rit sort, le jeu d’enfermement de peoples qui a tant été décrié… mais où les deux complices ont eu l’air de véritablement s’amuser. Et toujours, loin des plateaux, proches du cœur… Le 5 avril dernier, Leïla Bekhti était interviewée par le magazine Marie-Claire, à l’occasion de la sortie au cinéma de C’est monhomme, de Guillaume Bureau. L’actrice de 39 ans y incarne une photographe des années 1910, qui survit à l’absence de son époux sur le champ de bataille grâce à l’espoir de le retrouver un jour. Il reviendra, ou pas vraiment : sans identité, sans souvenir d’elle ou de leur amour. Une performance réalisée aux côtés de Louise Bourgoin et Karim Leklou dont elle parle de façon touchante. Mais dès que l’on parle de véritables émotions sur ses “treize années passées”, la femme de Tahar Rahim n’hésite pas : “Je pense à Géraldine [Nakache, qui a co-réalisé Tout ce qui brille, ndlr]. Sans faire de grand discours, nous étions encore ensemble samedi soir.”
Et d’enchaîner : “Comme dans un couple, nous partageons des années de souvenirs. Treize années d’une amitié profonde. Nous avons l’une et l’autre évolué dans nos vies, nous sommes devenues mamans… Et c’est toujours là. La relation est intacte. C’est même encore plus fort entre nous. Géraldine est l’une des femmes de ma vie. L’un des grands amours de ma vie. On parlait d’écueil tout à l’heure… Dire : « Géraldine est ma meilleure amie depuis Tout ce qui brille » pourrait en être un. Mais il s’avère que c’est beau de trouver dès ses débuts quelqu’un sur qui compter dans ce milieu. Je n’oublie pas que lors de ce tournage – qui fut tellement important pour moi… -, elle m’a énormément appris sur ce métier.” Une très belle déclaration d’amour.
F.V.
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