Ce mercredi 6 juin, Yaël Braun-Pivet était l’invitée d’Apolline de Malherbe sur BFMTV. Lors de son passage, la présidente de l’Assemblée nationale et la journaliste ont eu un petit accrochage, alors qu’elles évoquaient le vote sur l’abrogation de la réforme des retraites.
Un sujet visiblement sensible. Ce mercredi 6 juin, Yaël Braun-Pivet a répondu présente à l’invitation d’Apolline de Malherbe sur BFMTV. Lors de son passage dans l’émission Face à face, de nombreux sujets d’actualité ont été abordés, parmi lesquels le vote concernant l’abrogation de la réforme des retraites. « Demain, quoi qu’il se passe, il n’y aura pas d’abrogation de la réforme des retraites (…) La procédure est ce qu’elle est, même s’il y avait un vote à l’Assemblée nationale, le processus législatif ne serait pas pour autant terminé puisque nous sommes dans un système avec deux chambres et la procédure législative est quelque chose de complet« , a tenu à rappeler la présidente de l’Assemblée nationale en préambule. Et de poursuivre : « Demain sera examiné un texte à l’Assemblée présenté par un groupe dans son temps réservé et nous pourrons l’examiner dans les dispositions tel qu’il est issu de la commission des affaires sociales, là où il y a eu un vote. »
Afin que ses téléspectateurs ne perdent pas le fil, Apolline de Malherbe a tenté de décrypter les propos de son invitée. « C’est vrai que c’est un peu technique pour nos concitoyens mais il faut bien savoir que lorsqu’un texte est inscrit à l’ordre du jour, avant d’arriver dans l’hémicycle, il est travaillé en commission, modifié par les parlementaires en commission (…) Il y a eu un vote sur cet article 1 et l’article 1 a été supprimé par les députés qui siégeaient dans la commission des affaires sociales« , a notamment rappelé la femme politique de 52 ans. « Quand vous dites, il y a eu un vote, ce n’est pas le même vote ! Il ne faut quand même pas mélanger les choux et les carottes !« , a alors lâché son interlocutrice. Une remarque qui a surpris l’intéressée : « Non mais je ne mélange pas les choux et les carottes, s’il vous plaît ! Je parle d’un vote réalisé par des députés, dans une commission permanente de l’Assemblée nationale, c’est ce que nous faisons tous les jours« , s’est défendue Yaël Braun-Pivet, un brin agacée.
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Yaël Braun-Pivet décontenancée par la question d’un journaliste
Si Apolline de Malherbe ne manque jamais une occasion de déstabiliser ses invités politiques en usant de petites formules parfois étonnantes, Yaël Braun-Pivet a récemment été surprise par les propos d’un autre journaliste, qui officie cette fois sur France 2. Pour rappel, dans son édition du 24 mai dernier, Le Canard Enchaîné se demandait si la présidente de l’Assemblée nationale n’était pas « une frondeuse au perchoir ? ». Nos confrères s’appuyaient sur les dires de collègues de la majorité présidentielle, ainsi que sur ses récentes prises de position, notamment autour de la proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites. Afin de mettre fin au suspense, Thomas Sotto est allé droit au but avec la femme politique : « Êtes-vous toujours macroniste ? », a-t-il demandé à Yaël Braun-Pivet.
« C’est une drôle de question« , a-t-elle souligné, visiblement décontenancée. Face à elle, le collègue de Julia Vignali ne s’est pas démonté : « C’est une question que se posent beaucoup de personnes, à commencer par Gérald Darmanin si on en croit Le Figaro. Visiblement, dans votre famille politique, certains en doutent. » Yaël Braun-Pivet a tenu à rappeler les raisons de son engagement : « Je me suis engagée car je croyais au dépassement des clivages, au rassemblement des idées, des énergies, plutôt qu’aux vieilles querelles de partis. Donc je suis résolument engagée derrière le président de la République depuis six ans. Et aujourd’hui plus que jamais. » Une mise au point clarifiée dans la foulée par Thomas Sotto : « On peut ne pas être d’accord sur tout sans être déloyal pour autant.«
Crédits photos : Capture d’écran BFMTV
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À la fin des années 1980, David Pujadas devient reporter sur TF1 avant de rejoindre LCI en 1994. Il a alors 30 ans et amorce une glorieuse carrière. En 2001, le journaliste rejoint France Télévisions et s’impose comme le maître de l’information. Côté style, peu de choses ont changé, à part ses lunettes, qu’il n’arbore plus.
La star de France 2, qui s’attache à percer les secrets du « monde merveilleux des affaires » dans Cash Investigation,a commencé sa carrière en 1983 sur la chaîne FR3 Caen. Puis, en mars 1990, à 27 ans, Elise Lucet prend les commandes du 19/20 sur la chaîne publique. Désormais âgée de 58 ans, la journaliste a totalement changé de look !
C’est en 1992, à seulement 23 ans que Christine Kelly fait ses premiers pas à la télé sur la chaîne Archipel 4, diffusée en Guadeloupe. Par la suite, elle quitte la présentation pour devenir journaliste. En 2000, à 31 ans, elle rejoint LCI. À 52 ans, si Christine Kelly a bien changé, elle n’a rien perdu de son charme.
Après des études de lettres et un master en sociologie politique, Apolline de Malherbe rejoint le groupe NextRadioTV. De 2008 à 2011, elle est correspondante de BFMTV à Washington et se dévoile au grand public en couvrant l’affaire DSK. Mais avant cela, en 2007, la journaliste a alors 27 ans et publie son premier essai Politiques cherchent Audimat, désespérément (Albin Michel). Côté style, Apolline de Malherbe arbore désormais un look plus moderne, mais le temps ne semble pas apparaître sur son visage.
Avant de s’imposer comme une journaliste phare du paysage audiovisuel français, Laurent Ferrari a rejoint l’équipe de Combien ça coûte ? comme chroniqueuse. De ses jeunes années, il ne reste que la couleur de cheveux. À 56 ans, Laurent Ferrari a bien changé, mais rayonne toujours autant.
Après neuf ans passés sur Europe 1, Caroline Roux débute sur le petit écran en tant que chroniqueuse dans l’émission Nous ne sommes pas des anges sur Canal + en 2005. Dix-sept ans plus tard, elle anime l’émission C dans l’air et est en charge des interviews politiques de Télématin. La journaliste n’a par ailleurs (presque) pas changé.
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