C’était en 2003, quelques jours avant l’élection du gouverneur de Californie. Le Los Angeles Times lançait un pavé dans la mare en révélant que six femmes accusaient Arnold Schwarzenegger d’attouchements. D’autres femmes étaient ensuite sorties du silence, portant le nombre d’accusatrices à 15. À l’époque, l’acteur de Terminator avait nié en bloc, avançant que ces allégations étaient « inventées » et qu’il n’avait « jamais tripoté personne ». Il avait toutefois admis qu’il s’était « parfois mal comporté ».

Dans la nouvelle série documentaire Netflix qui retrace le parcours du champion de bodybuilding à l’homme politique, Arnold Schwarzenegger est revenu sur ce scandale et a présenté ses excuses. « Au début, j’étais un peu sur la défensive. Aujourd’hui, je peux regarder les choses en face et me dire que l’époque n’a pas d’importance. Que ce soit à l’époque de Muscle Beach (le berceau du culturisme à Venice, Los Angeles), il y a quarante ans, ou aujourd’hui, ce n’était pas bien. C’étaient des conneries. Oubliez toutes les excuses que j’ai pu sortir, c’était mal », a lancé l’acteur.

Peu d’incidence sur l’élection

Dans le documentaire en trois parties Arnold, qui sera diffusé sur Netflix le 7 juin, la journaliste du Los Angeles Times à l’origine de l’enquête, Carla Hall, prend également la parole. « J’ai été surprise que cela n’ait pas plus de conséquences sur l’élection. Je pensais qu’il y aurait plus de gens choqués », a-t-elle déclaré.

Arnold Schwarzenegger a en effet remporté l’élection malgré ces accusations, et a occupé le poste de 38e gouverneur de Californie de 2003 à 2011. Sa carrière d’acteur n’en a pas non plus pâti. Il est d’ailleurs à l’affiche Fubar, sur Netflix.

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