Frédéric Beigbeder, ancien publicitaire devenu auteur médiatique, a quitté Paris, mettant en sourdine sa vie mondaine, mais l’obligeant également à revoir ses dépenses, comme il le confie dans une interview à Paris Match.
Après avoir raconté les soirées du quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés et avoir créé le prix littéraire du Café de Flore, l’écrivain Frédéric Beigbeder vit désormais loin de Paris. Une nouvelle vie qu’il raconte à nos confrères de Paris Match, à l’occasion d’un entretien croisé avec le philosophe Michel Onfray. « Moi je suis un néorural, Michel, lui, est un vrai rural », estime l’ancien publicitaire dans cette double interview.
Ce nouveau mode de vie, bien différent de celui très animé et intense raconté livre après livre et interview après interview par l’homme de 57 ans, l’ennuie-t-il ? « Oui d’un point de vue financier« , dévoile Frédéric Beigbeder dans les colonnes de Paris Match. « J’animais une émission à la télévision sur Canal+, je dirigeais un magazine qui s’appelle Lui. Donc j’ai dû diviser mon train de vie par 3 ou 4. » Une situation financière nouvelle pour Frédéric Beigbeder, mais loin d’être précaire. « Je m’en porte très bien », confirme le créateur du prix littéraire du Café de Flore.
Frédéric Beigbeder, désinvité du festival de Cannes ?
Dans cet entretien croisé avec Michel Onfray, Frédéric Beigbeder fait par ailleurs une révélation fracassante : il aurait été invité, puis désinvité du festival de Cannes. Après la parution de son polémique dernier livre, Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé, et une interview à France Inter qui avait fait couler beaucoup d’encre, Frédéric Beigbeder avait été accueilli par une manifestation de collectifs féministes devant la librairie Mollat de Bordeaux où il avait été invité pour une séance de dédicaces et une rencontre avec ses lecteurs.
« Suite à l’incident chez Mollat, d’autres librairies ont eu peur, ce qui est tout à fait compréhensible », estime Frédéric Beigbeder dans Paris Match. « Certains organisateurs de colloque en revanche ont été un peu lâches… Je devais aller au festival de Cannes, bizarrement tout d’un coup l’invitation ne tenait plus. Ce micro-évènement met les gens face à leur propre courage. Je vois une lâcheté qui peut être dangereuse. »
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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