La Queer Palm est cette année japonaise. Et c’est Monster, signé Hirokazu Kore-eda, qui se l’est vue décerner vendredi soir des mains de l’acteur et réalisateur américain John Cameron Mitchell, le président du jury.

Ce nouveau film du réalisateur japonais, palmé d’or avec Une Affaire de famille en 2018, commence comme un drame sur le harcèlement en milieu scolaire, raconté depuis de multiples points de vue. Son intrigue évolue vers une relation d’amitié très étroite, voire d’amour, esquissée entre deux jeunes élèves et filmée avec une grande pudeur, rappelant par certains aspects Close, le film du Belge Lukas Dhont en compétition à Cannes l’an dernier. Monster avait ouvert la compétition mercredi dernier.

Pour cette récompense alternative primant, depuis 2010, le meilleur film LGBT, queer ou féministe, parmi toutes les sélections du festival, Monster était en concurrence avec une dizaine de films, dont Anatomie d’une chute de Justine Triet qui a, de son côté, remporté la Palme Dog.

En 2022, la Queer Palm avait été attribuée au long-métrage pakistanais Joyland. Et en 2021 à La Fracture de Catherine Corsini.

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