Le 10 février dernier, Pierre Palmade percute une voiture et fait trois blessés graves. Une jeune femme perd son bébé à naître de sept mois. Depuis l’enquête se poursuit pour déterminer si le fœtus était viable, ou non, au moment de sa vue au monde par césarienne. Selon BFMTV, de nouvelles analyses auraient été demandées par la juge.
Pourquoi la voiture de Pierre Palmade a-t-elle dévié ? Dans la soirée du 10 février dernier, l’acteur est au volant de sa Peugeot. Sur la D372 au niveau de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), il change brusquement de trajectoire et percute un autre véhicule. Les analyses toxicologiques dévoileront que l’acteur était positif à la cocaïne. Le bilan est grave : trois personnes sont lourdement blessées, dont un petit garçon de six ans. Une jeune femme enceinte de sept de mois perd son bébé à naître.
Le fœtus était viable et vivant ? Plus de trois mois après le drame, la justice n’a pas encore déterminé son statut juridique et donc « la qualification pénale qui va poursuivre Pierre Palmade », souligne Vincent Vantighem, grand reporter police-justice sur BFMTV, ce jeudi 25 mai. Si un premier examen avait conclu « à un fœtus viable » celui-ci était contredit par une autopsie. « Donc aujourd’hui la juge demande à un collège d’experts de faire toutes les analyses« , indique le journaliste.
Affaire Palmade: les premiers résultats des expertises sur les carcasses des véhicules pic.twitter.com/lhYgtecrnt
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Pierre Palmade « catastrophé » et « obsédé » par « le bébé qui est mort »
Nos confrères de BFMTV précisent que si le bébé « après césarienne » a respiré uniquement à l’aide d’un respirateur artificiel, alors « le fœtus ne sera pas jugé viable ». Le comédien de 55 ans serait alors poursuivi pour blessures involontaires. Dans le cas inverse, s’il était viable et vivant et donc qu’il a pu respirer naturellement sans aide extérieure, Pierre Palmade serait poursuivi pour homicide involontaire. À la sorte de sa convalescence, l’ex-époux de Véronique Sanson a déclaré dans le bureau du juge : « Je suis complètement catastrophé d’avoir mis en danger la famille que j’ai percutée, je suis obsédé par ça, le bébé qui est mort, je prie pour que les autres personnes restent vivantes », rapportait Le Parisien.
« J’ai été inconscient de prendre la voiture sous stupéfiants (…) Je suis dangereux à cause de la drogue, je suis un chic type, je suis quelqu’un de bien », aurait notamment déclaré Pierre Palmade aux enquêteurs, rapportait BFMTV.. Pierre Palmade étant conscient des « dommages occasionnés » par sa consommation de drogue, son avocate, Me Céline Lasek a déclaré devant la chambre de l’instruction : « La seule chose indispensable dans ce dossier, pour M. Palmade, mais aussi et avant tout pour la société, est que son addiction soit soignée« .
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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