• Les suites cadeaux DPA permettent de faire se rencontrer des marques en quête de notoriété et des stars.
  • Nathalie Dubois-Sissoko a reçu de grands noms du 7e art comme Sharon Stone, Christophe Lambert ou Richard Gere.
  • Quelques stars jouent les difficiles, mais la plupart sont charmantes et abordables.

Sharon Stone a été l’une des premières à fréquenter les suites cadeaux DPA créées et dirigées par Nathalie Dubois-Sissoko, que nous avons retrouvée pour sa vingtième année au Festival de Cannes. Le principe : permettre à des marques peu connues ou débutantes d’être découvertes et promues par les stars, sachant que la valeur de ces cadeaux reste raisonnable, de 15 euros jusqu’à 8.000 eutros pour des voyages. « Sharon Stone a tout de suite joué le jeu. Elle était si sympa que j’ai tout de suite su que nous allions devenir amies », confie la responsable des suites à 20 Minutes. Elles le sont toujours aujourd’hui.

« En vingt ans, les choses ont évolué et les cadeaux que nous proposons aussi, précise Nathalie Dubois Sissoko. Les stars sont plus engagées dans le développement durable et nous aussi. » Dans la suite, des tasses en plastique recyclé voisinent avec des bijoux ou des sacs un peu plus luxueux. Ce qui compte n’est pas la valeur marchande des cadeaux mais leur originalité, qu’ils soient capables de surprendre des gens qui ont déjà accès à tout. A l’honneur cette année, des sacs à main en maïs et en cactus imitant le cuir à la perfection.

Les gentils et les méchants

En deux décennies, Nathalie Dubois-Sissoko en a vu de belles. Si elle se souvient avoir séduite par la classe d’un Richard Gere, elle a toujours en tête l’image Terrence Howard manquant de s’envoler au cours d’une tempête. « L’un de mes souvenirs les plus drôles est d’avoir vu débarquer Christophe Lambert, que nous n’attendions plus, alors que nous partions nous coucher, se souvient-elle. Il a fallu se rhabiller en toute hâte pour le recevoir. »

Dans l’ensemble, les stars sont courtoises et sympas. Nathalie Dubois-Sissoko se refuse de nommer celles qui sont désagréables : l’une qui s’étonne de ne pas trouver de voiture, l’autre qui s’inquiéte de savoir où sont les diamants avant même de dire bonjour, la troisième qui dénigre de façon odieuse les produits d’une marque devant son créateur. « Il y a des gens désagréables et mal élevés dans tous les milieux, mais je suis surprise de voir à quel point les grands noms du cinéma sont le plus souvent reconnaissants et accessibles. »

Nathalie Dubois-Sissoko aime son métier qu’elle pratique pour d’autres événements comme les César, les Emmys ou les Oscars, mais pas au point de rempiler pour encore vingt ans. « Je me consacre maintenant à l’écriture d’un livre de souvenirs », confie-t-elle. On l’attend avec impatience.

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