Le magasinier de Bon-Encontre, jeune marié depuis le 22 avril, fait partie des grands favoris de cette promotion…

500 Voix pour Queen, en tournée en France à partir de janvier 2024, et au Dôme de Paris le 29 mars.

Ici Paris : Vous faites sensation dans cette saison de The Voice ! Imaginiez-vous aller aussi loin dans la compétition ?

Aurélien Vivos : Pas du tout. Chaque nouvelle étape franchie est encore plus énorme. Alors j’essaie de profiter au maximum de cette formidable expérience. Et ce n’est pas fini…

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous inscrire ?

En fait, je n’ai pas candidaté. J’ai été repéré sur YouTube grâce à une vidéo où je chantais l’Ave Maria. Pourtant, quand la production m’a contacté, j’ai refusé. Je me trouvais trop statique et pas suffisamment à l’aise pour tenter le concours. Mais l’équipe de The Voice, très bienveillante, a su me mettre à l’aise et m’a proposé de monter à Paris passer des essais. Une fois sur place, leur enthousiasme m’a fait accepter !

Choisir Zazie comme coach, c’était une évidence ?

J’espérais qu’elle se retourne aux auditions à l’aveugle. C’est celle avec qui j’ai le plus de liens car je l’écoutais quand j’étais petit. Sans la connaître, je ressentais déjà un feeling. Et je ne me suis pas trompé ! Elle est incroyablement humaine et très sensible. Zazie, c’est un peu ma tatie.

Est-il vrai que vous auriez pu choisir Florent Pagny s’il avait été présent ?

Il y a de grandes chances. C’est grâce à lui, et à son album Baryton, que j’ai découvert ma voix lyrique. J’ai arrêté d’avoir honte de chanter comme ça. Et puis, je suis admiratif du combat qu’il mène contre le cancer. Mon papa a vécu un truc assez costaud, donc je sais ce qu’il traverse.

“Grâce à Florent Pagny, j’ai découvert ma voix lyrique et j’ai arrêté d’avoir honte”

The Voice, ça fait grandir ?

Tout est décuplé, c’est une mise à nue. Je suis submergé par mes émotions, alors que je suis plutôt pudique. J’apprends beaucoup sur moi-même, sur mon potentiel et sur la manière de gérer la pression et le stress.

Comment le grand timide que vous êtes goûte-t-il cette notoriété soudaine ?

On commence à me reconnaître dans la rue, c’est assez incroyable. Je me laisse porter. Ce qui me touche, ce sont les messages bienveillants que je reçois.

Dans votre travail de magasinier, qu’est-ce qui a changé ?

Je viens de quitter mon emploi. The Voice a accéléré mon envie de me consacrer pleinement à la musique. J’ai de la chance, car mes patrons m’ont soutenu, acceptant que j’écume mes vacances, puis que je prenne des congés sans soldes. Aujourd’hui, une nouvelle vie s’offre à moi.

Cette expérience semble bien plus concluante que votre passage dans X Factor ?

J’avais 15 ans quand un membre de ma famille m’a inscrit à l’époque. Je n’étais pas prêt, je n’avais pas de vécu. Puis en coulisses, c’était impersonnel, je n’étais qu’un numéro. Un paramètre qui m’a fait hésiter à participer à The Voice. Fort heureusement, côté ambiance, ça n’a rien à voir !

En avril dernier, vous avez chanté devant 5 000 personnes au Zénith de Reims pour la première du spectacle 500 Voix pour Queen. Quel souvenir en gardez-vous ?

C’était énorme ! J’ai vécu un rêve, un truc de fou. Ça m’a conforté dans l’envie de faire de la scène. Ce qui est incroyable, c’est que David Hardit, le producteur de ce spectacle, m’a repéré en me voyant dans The Voice. Il a contacté Véronique, mon amie manageuse, et j’ai eu quinze jours pour apprendre un morceau.

Avez-vous l’intention de partir en tournée avec ce spectacle en 2024 ?

J’en ai très envie. Et il est fort probable que j’y sois, mais pour le moment, je me consacre à l’émission.

“Mon papa a vécu un truc assez costaud, donc je sais ce qu’il traverse”

Je tenais à vous féliciter puisque vous êtes un tout jeune marié !

Merci ! J’ai épousé Marion, qui est aide-soignante, le 22 avril. Nous sommes ensemble depuis près de dix ans. On a un peu fait les choses à l’envers : d’abord la construction de notre maison, puis deux petites filles qui ont 2 ans et 6 ans. Je m’efforce d’être un bon mari et un bon père. Ma famille, c’est mon socle. Grâce à elle, je me permets de croire en un destin artistique.

PROPOS RECUEILLIS PAR LOÏC TORINO-GILLES

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