Le jeune cuisinier de 23 ans, d’origine ardéchoise, a beau être le benjamin de cette nouvelle saison culinaire, il n’en reste pas moins expérimenté en matière de bonne bouffe…

Ici Paris : Pourquoi avez-vous souhaité relever le défi Top Chef ?

Hugo : J’ai besoin d’objectifs pour avancer dans la vie. À 23 ans, j’ai été second d’un restaurant trois étoiles, mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. J’avais envie de me confronter aux autres, de tester ma cuisine, de voir si je possède une vraie identité culinaire. Et puis Top Chef est le premier concours de cuisine de ma vie. Enfin, cette émission, avec sa notoriété, est un vrai tremplin si, plus tard, j’ai envie d’ouvrir mon établissement.

Que retiendrez-vous de l’émission ?

J’ai eu la confirmation que je m’épanouissais totalement dans la cuisine végétale, c’est ce style de cuisine que je souhaite défendre. Je me suis surpris aussi à oser autant pendant les épreuves. Pendant toute l’aventure, je me suis nourri des rencontres avec les candidats, avec les chefs. Du haut de mes 23 ans, je pense avoir gagné en maturité…

“Je m’épanouis totalement dans la cuisine végétale”

Vous êtes d’ailleurs le benjamin du programme cette année. À votre avis, est-ce une force ou une faiblesse ?

Je dirais une force, même si je n’ai jamais pensé à mon âge pendant le concours. Certes, j’ai sans doute moins d’expérience que les autres, mais j’ai pour moi mon insouciance et mon énergie. J’avais tout à gagner dans cette émission.

De quel chef vous êtes-vous senti le plus proche ?

J’ai eu un bon feeling avec Philippe Etchebest, mon chef de brigade, même si au début ce n’était pas évident entre nous. Il a une cuisine très “MOF” (Meilleur ouvrier de France, ndlr), très cadrée, alors que ce n’est pas trop mon cas. Mais on a appris à se connaître et on a très bien fonctionné ensemble.

À qui devez-vous votre passion pour la cuisine ?

À ma mère et ma grand-mère ! Je les ai toujours vues cuisiner à la maison depuis tout petit. Ma grand-mère a un grand potager. Comme ma maman, elle aurait pu en faire son métier. Très tôt, j’ai su que ce serait le mien. Mon stage de 3e dans un restaurant n’a fait que confirmer ma volonté de devenir cuisinier.

Avec qui regardez-vous l’émission à la télévision ?

Je suis célibataire donc je regarde les prime en famille ou avec des collègues. Je me régale car je découvre ce que les autres candidats ont cuisiné. Dans le feu de l’action, on passe totalement à côté. Et en même temps, je jette un coup d’œil sur les réseaux sociaux. Pour le moment, je croise les doigts, ils ne sont pas trop durs avec moi ! (Rires.)

“Au début, ce n’était pas évident avec Philippe Etchebest”

Avez-vous imaginé ce que vous feriez des 100 000 euros promis au vainqueur ?

Cette somme m’aiderait à voir aboutir plus facilement certains de mes projets. Je travaille en ce moment sur un concept de street food avec Albane (candidate de la saison 14 comme Hugo, ndlr). On partage l’envie de se lancer dans une nouvelle aventure autour d’un concept inédit qui n’existe pas encore en France. L’ouverture serait pour le mois de septembre à Paris. Cet été, en attendant, je compte monter un tour de France, de résidence en résidence d’une semaine, pour proposer ma cuisine sous la forme de plats partagés.

PROPOS RECUEILLIS PAR THOMAS PROME

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