Ce lundi 15 mai, Jean-Baptiste Marteau était l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine sur "C à Vous". Le joker du JT et de Thomas Sotto dans "Télématin" sur France 2 est venu témoigner à la veille de la diffusion du documentaire "Homos en France". L’occasion pour le journaliste de revenir sur la fois où il a fait son coming-out, face à sa mère, en plein restaurant.
Ce mercredi 17 mai se tiendra la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Une journée toujours aussi importante, année après année, pour lutter contre un fléau qui fait toujours autant de ravages. Avant cette journée, des actions ont été menées partout en France. Cela a notamment été le cas ce week-end, avec le port d’un brassard et des maillots floqués arc-en-ciel pour tous les joueurs de Ligue 1.
Toutefois, comme l’an dernier, quelques joueurs de certains clubs, comme Zakaria Aboukhlal de Toulouse et Mostafa Mohamed du FC Nantes, ont refusé de le porter et devraient être sanctionnés par leurs formations. Un refus que ne comprend pas Jean-Baptise Marteau. « l’homophobie est un délit, c’est un an de prison, 45 000 euros d’amende dans la loi », a déploré le journaliste, ce lundi 15 mai sur le plateau de « C à Vous ». Le joker du JT de France 2 et de Thomas Sotto sur « Télématin », était en effet l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine, à la veille de la diffusion du documentaire « Homos en France ».
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Jean-Baptiste Marteau et la fois où il a tout déballé à sa mère
Un documentaire co-écrit par Vincent Dedienne et Aurélia Perreau, dans lequel le journaliste témoigne. Il a profité de sa venue dans la quotidienne de France 5 pour évoquer son propre vécu et le moment où il a fait son coming-out à sa mère. « J’ai choisi de le faire auprès de ma mère, ce qui est généralement le cas, la plupart des gens préfèrent le dire à leur mère qu’à leur père », a-t-il constaté dans un premier temps.
Jean-Baptiste Marteau reconnaît qu’il ne s’agit « jamais d’un moment facile ». « Moi, elle a eu une réaction très vive en disant ‘Je le savais !’ », s’est-il souvenu en se remémorant la réaction de sa maman avant de poursuivre : « On était dans un restaurant et elle criait presque ! Mais il faut comprendre qu’à ce moment-là ce n’est pas du rejet du tout ».
En effet, pour le journaliste, à ce moment-là, sa mère « se dit ‘Moi, j’ai vécu dans un milieu avec pas mal de copains qui étaient homos, dans un milieu de la mode’. Elle a vu des gens qui étaient socialement isolés, rejetés, insultés, qui n’avaient aucun droit et elle a eu peur ». « La plupart des parents, quand on leur fait un coming-out ils ont peur pour leur gosse », ajoute-t-il avant de conclure : « Ils n’ont pas envie que leur fille ou leur fils ait cette vie-là, cette vie de marginalisé, et donc la première réaction c’est la peur. Puis, effectivement après, ça se détend ! ».
R.F
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