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Alors que certains misent sur le remplacement d’Elisabeth Borne à Matignon, d’autres apportent leur soutien à la Première ministre. Dans les colonnes du Parisien, de ce lundi 15 mai, un membre fort de la macronie défend le bras droit d’Emmanuel Macron face à ses détracteurs.

Face aux contestations, son impopularité dans les sondages et certaines relations tendues, Élisabeth Borne ne compte pas baisser les bras. Un an après sa nomination à Matignon, la Première ministre garde le cap. « Je gère tout en détail », a pris pour habitude de dire le bras droit d’Emmanuel Macron, rapporte Le Parisien, ce lundi 15 mai.

Cheffe du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé prend sa défense auprès de nos confrères : « Personne n’imaginait qu’elle serait nommée. Puis certains pensaient qu’elle serait débarquée, d’autres que ça n’allait pas tenir, qu’elle n’arriverait pas à faire adopter les textes, et ainsi de suite. À la fin, c’est la patronne et elle tient« . Au quotidien, Élisabeth Borne répond à ses détracteurs : « Il y a des gens qui disent : Elle s’accroche. Je ne m’accroche pas. Mon sujet, ce n’est pas de durer. Je ne suis pas là pour battre je ne sais quel record« .

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Élisabeth Borne répond à ceux qui veulent prendre sa place

Avant d’ajouter : « C’est simplement que je pense avoir l’expérience, les qualités, qui peuvent être utiles pour mon pays ». Quant à ceux qui se verraient bien à sa place, la cheffe du gouvernement déplore : « Je suis très surprise quand je vois ceux qui veulent la place pour la place. Sans soupçonner le niveau de difficulté ou se demander : Pour quoi faire ? C’est : ‘Je suis ministre, maintenant je veux être Premier ministre’. Et puis, après ? Patron de la galaxie ?« 

Mais face aux rumeurs sur son remplacement à Matignon, « un stratège de la majorité » met en garde le président : « Si Macron veut remplacer une femme, il va falloir quand même que le choix du successeur envoie un message fort« . Et détaille : « La rumeur Denormandie par exemple, c’est lunaire : il n’aura pas plus de majorité qu’elle. Même la légitimité en moins, car contrairement à lui, elle s’est frottée aux urnes aux dernières législatives ». Avant de conclure : « Si d’ici le 14 juillet le président n’a toujours pas trouvé de solution, Borne peut aussi rester ».

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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