C’est une vraie histoire d’amour qui unit la maison Chanel au cinéma.

Déjà en 1961, Gabrielle « Coco » Chanel créait tous les costumes de L’année dernière à Marienbad, le sublime film de Jean Resnais – l’un des réalisateurs phare de la Nouvelle Vague.

Aujourd’hui, la maison soutien l’imaginaire cinématographique à travers ses actrices les plus célèbres et ses événements les plus prestigieux dont le Festival du Cinéma Américain de Deauville.

Pas étonnant donc que la griffe de la rue Cambon ait choisi Los Angeles, cité phare du cinéma occidentale, comme lieu de son défilé Croisière 2023.

Au programme ? 71 looks inspirés des années 70 et 80 qui nous invitent à la danse.

Chanel Croisière 2023 : le spectacle continue

Dans l’imaginaire collectif, le noir et le blanc sont les couleurs symboles de la maison Chanel notamment grâce à l’impulsion stylistique de Karl Lagerfeld.

Cependant, on aurait tort de croire que cette maison aux 113 ans d’histoire de mode a bâti son empire sur ces deux couleurs seules.

Chanel, c’est la marque de luxe qui illumine le corps et l’attitude des femmes libres et c’est ce qu’a rappelé Virginie Viard, la directrice artistique, à travers cette collection Chanel Croisière 2023.

Top dos nus, micro-short porté sur des guêtres noires, chaîne de ventre et sac à dos… Le premier look Chanel Croisière 2023 donne le ton de cette collection énergique.

« Entre l’hommage au glamour des grandes stars de cinéma et l’évocation d’un monde fun qui est celui de l’aérobic, du sport et des patins à roulettes, entre le rêve d’un côté et ce que l’on a envie de porter de l’autre, tout est une question d’équilibre », explique Virginie Viard.

S’en suivent combinaisons, jupes sirènes, peignoirs, cache-coeurs, robes échancrées, jogging satinés… Silhouettes phares d’un vestiaire décontracté-chic qui conserve ce sens du style unique propre à Chanel.

Il faut dire aussi que les savoir-faire des ateliers de la maison sont à l’honneur avec des broderies, imprimés et tissus qui mettent en lumière une gamme de motifs géométriques.

Virginie Viard : « L’idée, c’était de proposer une respiration, un voyage, un imaginaire léger et souriant ».

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