Ce samedi 13 mai a lieu la 67e édition de l’Eurovision durant laquelle La Zarra représentera la France. À cette occasion, on a demandé à des artistes qui ont participé au concours de nous raconter leur expérience. Ce jour, c’est Gjon’s Tears qui se confie.

Plus qu’une émission, un événement. Ce samedi 13 mai a lieu la 67e édition de l’Eurovision en direct de Liverpool. Ce soir-là, La Zarra portera les couleurs la France avec un titre pop léché qui s’appelle Evidemment. L’artiste se retrouve donc plongée dans un grand tourbillon médiatique depuis quelques mois. On a profité de l’approche de l’Eurovision pour demander à plusieurs artistes ayant participé au concours de nous parler de leur expérience. Comment ont-ils géré tout cela, ont-ils des regrets,… Ce jour, Gjon’s Tears qui a représenté la Suisse en 2021 se confie à nous.

Gala.fr : L’Eurovision, quand on vous a proposé de vous lancer, quelle a été votre réaction ?
Gjon’s Tears :
J’ai été surpris et à la fois extrêmement heureux d’avoir été choisi pour participer à un tel concours avec une chanson que j’avais co-composée et co-écrite. J’allais pouvoir me présenter artistiquement à un grand public et à des professionnels de la musique donc évidemment que j’ai aussi eu un coup de stress suite à l’annonce de ma participation.

Gala.fr : Vous n’aviez pas peur des critiques en tout genre ?
Gjon’s Tears :
Je ne pense pas qu’il faut avoir peur d’être critiqué. Lorsqu’on s’expose avec un projet bien réfléchi, on sait comment le défendre. L’important ce n’est pas de plaire à tous, mais plutôt de marquer les esprits et de faire en sorte que ceux que je touche avec ma musique, je les touche vraiment.

Gala.fr : Quand vous vous êtes retrouvé sur scène, qu’avez-vous ressenti ?
Gjon’s Tears :
Beaucoup de fierté et de joie. Le show demande tellement de préparation qu’une fois arrivé à la finale on se sent plus que prêt à relever ce challenge.

Gala.fr : Quelle est la première chose que vous avez faite après l’Eurovision ?
Gjon’s Tears :
En sortant de scène, j’ai directement appelé mon grand-père au téléphone qui était devant son écran durant mon passage pour lui demander ce qu’il en avait pensé. Si je m’appelle Gjon’s Tears ( les larmes de Gjon ) c’est parce que lorsque je lui ai chanté sa chanson préférée « can’t help falling in love » d’Elvis Presley, à mes 7 ans, il s’est mis à pleurer. J’ai voulu garder un morceau de cet instant avec moi dans mon nom de scène et lorsque je l’ai appelé suite à ma prestation à l’Eurovision, j’avais à nouveau réussi à lui tirer quelques larmes.

Gala.fr : Quel est votre pire ou votre meilleur souvenir de l’Eurovision ?
Gjon’s Tears :
J’ai eu la chance de faire des rencontres incroyables et le soutien des fans est unique. J’ai eu la chance d’avoir gardé de cette expérience uniquement de beaux souvenirs.

Gala.fr : Si vous aviez la possibilité de refaire votre passage à l’Eurovision, que changeriez-vous ?
Gjon’s Tears :
Je ne changerais rien. J’ai eu la chance de travailler pour la scène avec Sacha Jean-Baptiste, une directrice artistique talentueuse, qui a su respecter mon univers musical et le mettre en avant.

Gala.fr : À quoi ressemble l’Eurovision depuis les coulisses ?
Gjon’s Tears :
C’est un show gigantesque organisé en plusieurs délégations pour chaque pays. C’est déjà très strict de base mais durant mon édition étant donné que c’était durant le COVID, l’organisation opérait encore plus de contrôles.

Gala.fr : Selon vous, l’Eurovision, ça booste des carrières ou ça ferme des portes ?
Gjon’s Tears :
Cela dépend de ce qu’on y a présenté mais de manière générale, c’est un booster de carrière. On voit bien que pour Duncan Laurence, Mahmood ou plus récemment Maneskin, l’Eurovision aura été l’événement qui aura présenté ces artistes au monde entier.

Gala.fr : Quel artiste serait parfait pour l’Eurovision ?
Gjon’s Tears :
L’artiste parfait pour l’Eurovision c’est un.e artiste qui arrive avec son unicité et sa sincérité. Il faut également pouvoir convaincre avec la qualité de sa voix live et de sa présence scénique. L’important étant d’être fidèle à soi.

Quelques mots sur l’actualité de Gjon’s Tears : L’artiste a sorti son nouvel album The Game le 28 avril dernier. Il comporte le tubesque Disco et le plus mélancolique Midnight in Paris. Notons qu’il sera en concert le 13 mai à Paris, au Café de la danse, et le 1er juin à Bordeaux.

https://youtube.com/watch?v=elkz7sV3sAA%3Frel%3D0%26showinfo%3D1

Crédits photos : Instagram gjon.s_tears

À découvrir en images

PHOTOS – Slimane, Kendji Girac…, ils ont refusé de participer à l’Eurovision

Révélé grâce à sa victoire dans le télé-crochet The Voice, Slimane est très vite devenu l’un des nouveaux talents de la scène française. À tel point que le chanteur a été pressenti pour représenter la France au célèbre concours de l’Eurovision. Une proposition que l’ancien protégé de Florent Pagny a décliné en raison d’un « emploi du temps surchargé ». Aujourd’hui, le chanteur de « Viens on s’aime » ne semble pas contre l’idée. « Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être que si on me le propose je dirais oui parce que j’en aurais envie », a-t-il expliqué.

Avec ses musiques ensoleillées et sa voix aux sonorités hispaniques, Kendji Girac n’aurait aucune difficulté pour convaincre les pays votants pour le concours de l’Eurovision. Cependant, le grand gagnant de The Voice n’est pas intéressé par cette compétition. « Je ne me suis jamais posé la question à vrai dire. Et avec ma rentrée qui va déjà être très chargée, j’avoue que je ne saurais pas répondre à ce genre de sollicitations ». Suite à cette déclaration, LCI avait titré avec humour « C’est foutu pour la France en 2016 ! ».

Avec ses chansons pop, son style coloré et son succès à l’international, Mika a toutes les cartes en main pour représenter la France à l’Eurovision. Une idée qu’a balayé le chanteur d’un revers de main. « La plupart des chansons qui sont à l’Eurovision font honte. C’est de la merde ! Je pense que ça fait partie du jeu, de faire des chansons qui sont terribles. Les Anglais m’ont déjà demandé quatre fois et j’ai dit non », a-t-il répondu catégoriquement au micro de RTL.

Après avoir rencontré un franc succès avec son album Un homme debout en 2017, Claudio Capéo a été approché par les équipes françaises de l’Eurovision. Une proposition qu’a décliné le chanteur révélé dans l’émission musicale The Voice. « J’ai trouvé ça beaucoup trop dangereux. Je suis trop un flippé de nature pour faire ce genre de choses. Je me disais que si je me plantais, j’allais m’en prendre plein la gueule. Je n’avais pas envie de décevoir. J’ai bien vu Alma, tout le boulot qu’elle a eu derrière. Déjà qu’on n’arrête pas une seconde, je ne sais pas comment j’aurais pu faire. Je crois même que je n’aurais pas pu le faire », avouait-il dans 20 Minutes.

Révélée dans La France a un Incroyable Talent, Marina Kaye a cartonné en 2015. Malgré son jeune âge, la chanteuse a été contactée pou représenter la France à l’Eurovision. « Aujourd’hui, l’Eurovision, c’est un concours qui peut servir ou bien desservir. Alors qu’à l’époque, j’ai l’impression que ça pouvait bien servir. Là, j’ai l’impression que c’est tout ou rien. Et puis, je ne me sentirais pas de partir dans un truc comme ça », a-t-elle confié à Pure Charts.

Après sa victoire à La Nouvelel Star, Christophe Willem aurait également pu briller lors de l’Eurovision. Contacté par les équipes françaises, le chanteur aurait accepté de participer au concours à une condition. « On m’a demandé de faire l’Eurovision. (..) J’ai réfléchi : si je dois représenter la France, j’irais bien à deux, avec David Guetta. Ça aurait eu de la gueule, non ? Finalement, ils ont dit non ! » a-t-il confié en 2010

Autour de

Source: Lire L’Article Complet