Depuis la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020, l’enquête se poursuit pour savoir ce qui a bien pu se passer la nuit de sa disparition. Un voisin de Delphine et Cédric Jubillar vient de semer le doute sur un témoignage apporté dans cette affaire si complexe.

Depuis près de deux ans et demi, le mystère demeure. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, disparaissait. Cédric Jubillar, principal suspect dans cette affaire et mari de Delphine, est incarcéré depuis le mois de juin 2021. Il reste présumé innocent à ce stade de l’enquête et nie les faits qui lui sont reprochés. De nombreuses pistes ont déjà été étudiées puis abandonnées, faute d’éléments concrets, mais de nouvelles informations viennent parfois en relancer certaines.

Ce samedi 6 mai, La Dépêche du midi a indiqué qu’un voisin de Delphine et Cédric Jubillar venait de faire des révélations troublantes. « Les chiens n’aboyaient jamais. Il se peut que ce ne soient pas eux que les voisines ont entendus cette nuit-là. Moi, je ne les ai jamais entendus aboyer.«  C’est avec cette phrase que Michel, plus proche voisin de la maison des Jubillar à Cagnes-sur-Mer, a donc semé le doute. En deux ans et demi, c’est la première fois qu’il évoque ce détail, comme l’a indiqué le quotidien.

Un cri et des aboiements entendus la nuit de la disparition de Delphine

Si cette information peut avoir une grande importance, c’est parce qu’une mère et sa fille ont révélé que ce fameux soir du 15 décembre, elles se trouvaient à 140 mètres de la maison des Jubillar et qu’elles avaient entendu « un cri d’effroi… un cri de peur intense », au milieu de chiens qui se battaient. Des cris qui auraient duré entre 5 et 10 minutes, peu après 23h. Or, le couple Jubillar, en pleine séparation à ce moment-là, possèdait deux shar-peïs, Gnocci et Oprah. Si ces chiens n’aboyaient jamais et puisqu’aucune blessure apparente n’a été relevée sur leurs corps, s’agirait-il d’autres chiens qui ont été entendus en train d’aboyer ?

Autre point relevé, le voisin Michel sort son propre chien « tous les soirs, entre 23h et minuit » et a indiqué « avoir vu de la lumière dans la cuisine des Jubillar » et avoir « entendu les chiens vers 22 heures ». Si les shar-peïs auraient pu aboyer en voyant Delphine se faire attaquer par son mari, l’une des avocates du peintre, Me Emmanuelle Franck, ne voit pas les choses ainsi. « Si l’on suit cette hypothèse, cela signifie que Cédric Jubillar prend le risque d’être aperçu par son voisin dont il sait qu’il a lui-même l’habitude de sortir son chien dès 23 heures », a-t-elle constaté. Ce nouvel élément pourrait-il donc « aider » Cédric Jubillar ? Réponse début juin puisque ce dernier est attendu dans le bureau du juge des libertés et de la détention à Toulouse, pour le renouvellement ou non de son mandat de dépôt.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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