La mort d’Ariane Carletti, décédée à 61 ans des suites d’un cancer généralisé, laisse des millions de fans du club Dorothée endeuillés. À quoi ont ressemblé les dernières années de sa vie ? Comment a-t-elle mené son combat contre la maladie ? Quels souvenirs garde-t-elle du club Dorothée ? Éléonore Sarrazin s’est confiée dans Le Parisien sur cette super maman qu’elle aimait tant.

Mort d’Ariane Carletti : les dessous de la maladie

Pourtant, la bataille a été rude. Ariane Carletti a lutté contre le cancer pendant près de vingt ans. « Rosa, son oncologue, a suivi maman jusqu’au bout avec une énergie intarissable. Entre nous, on n’a jamais voulu en parler, parce qu’il y avait de la coquetterie de sa part. Elle ne voulait pas qu’on s’inquiète. Elle n’a jamais voulu mentir aux gens non plus, ni être malhonnête. Alors, ça faisait quelque temps qu’elle s’était un peu repliée« , a-t-elle détaillé au quotidien.

Eleonore Sarrazin et son grand frère Tristan, dont le père est Rémy Sarrazin, ancien bassiste des Musclés, sont littéralement des enfants du Club Dorothée. Impossible pour eux d’ignorer l’impact qu’a eu ce programme sur petits et grands, animés par les souvenirs des gaffes de Patrick, de la barbe de Corbier, des intermèdes musicaux des Musclés et des batailles de tartes avec Dorothée.
Elle a assuré : « C’est ma maman, mais elle appartient aussi à des millions de gens qu’elle a bercés. Elle en était fière. On est tristes, mais on pense aussi à eux. Elle a toujours mis un point d’honneur à répondre à leur courrier. Elle nous a également raconté ses bons gros délires avec l’équipe« .

Ariane, son fil : le théâtre

Ariane avait gardé contact avec Dorothée, qu’elle avait fréquemment au téléphone, mais surtout avec Jacky. Ce dernier a d’ailleurs réagi au décès de la comédienne, dans Télé-Loisirs : « Je suis bouleversé car je perds avec Ariane, un membre de ma famille (…) Jamais nous n’avons cessé de nous voir . Au contraire, nous avons collaboré ensemble sur des projets comme au théâtre. Depuis cinq ou six ans, elle a eu beaucoup de hauts et de bas. Sa vie était plus compliquée, mais jamais elle ne se plaignait ! Je suis heureux car elle a pu voir sa fille Eléonore grandir dans ce métier« .

Durant les ultimes années de sa vie, Ariane, qui était devenue adepte du bouddhisme, a été jurée du cours Florent et s’est vue proposer de nombreux rôles dans des pièces de théâtre… qu’elle a, pour la plupart, refusés. Éléonore Sarrazin explique : « Elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait pas être fiable. À certaines périodes, son taux d’énergie pouvait changer du tout au tout. Et elle ne voulait pas porter la responsabilité d’être sur scène« . L’altruisme jusqu’à la fin.

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