Ce samedi 6 mai, Louise Ekland sera en direct de Londres pour faire vivre aux téléspectateurs de France 2 le couronnement de Charles III. Un roi grâce auquel elle a pu suivre ses études dans le music hall. Une belle histoire qu’elle raconte à Gala.fr avant la diffusion d’un numéro d‘Envoyé Spécial, ce jeudi 4 mai, sur les engagements caritatifs du souverain Prince’s Trust.
Elle aimait la reine Elizabeth II, elle adore Charles III. Ce samedi 6 mai, Louise Ekland sera dans un taxi londonien pour vivre le couronnement du nouveau monarque britannique. En direct « pendant 7 heures » sur France 2, la journaliste ira à la rencontre de Britanniques, de Français et de spécialistes de la famille royale d’Angleterre pour « mettre en lumière des aspects de la vie du roi ». Avant « le grand moment » du souverain de 75 ans, la journaliste dévoile ce jeudi 4 mai un numéro inédit d’Envoyé spécial sur sa fondation le Prince’s Trust, qui a aidé des centaines de jeunes à vivre de leur passion. Parmi eux, Louise Ekland. Elle nous raconte…
GALA.FR : Ce week-end vous serez en duplex depuis Londres pour le couronnement de Charles III avec un étonnant dispositif…
Louise Ekland : La prise d’antenne commence juste après Télématin, dès 9 heures. Nous serons une dizaine de journalistes à Londres. Je serai avec mes compatriotes, c’est ce que je préfère. Je vais circuler dans un taxi électrique londonien. Je vais récupérer des gens qui se déplacent d’un endroit à un autre en discutant de la vie de Charles : son engagement auprès des œuvres caritatives, auprès des jeunes… On va mettre en lumière des aspects de sa vie. Je vais discuter avec un révérend qui travaille de très près avec l’archevêque de Canterbury. Et comme tous les Anglais, je lirai la presse dans mon petit taxi. J’ai également prévu d’aller dans un pub où il y a une super ambiance.
GALA.FR : Le couronnement de Charles III, qui est votre roi, c’est un grand moment dans une carrière ?
Louise Ekland : C’est un moment qui sera gravé dans ma mémoire. Cela fait 70 ans que l’on n’a pas vécu un couronnement. Ce samedi sera spécial et marquant pour tout le monde. Ce sera grandiose, personne ne fait des événements pareils comme les Britanniques (rires). Ce sera l’union et la communion entre le peuple, trois jours de fête. C’est ça le sens de la famille royale.
>> PHOTOS – Charles III, roi dandy : l’homme « le mieux habillé du monde »
GALA.FR : Sans jamais douter du sens de la fête des Britanniques, on a quand même pu avoir des doutes sur ce couronnement qui survient après 70 ans de règne d’Elizabeth II, mais aussi parce que tous les regards se tournaient vers son petit-fils le prince William… L’engouement pour Charles III vous a-t-il étonné ?
Louise Ekland : Pas du tout. Ça fait plus de 70 ans qu’il attend cette place. C’est un fantasme français de dire que William serait mieux, mais ce n’est pas dans l’ordre des choses. Charles a une vie admirable avec des drames, des détresses. Toute sa vie, on a parlé de sa maîtresse, de Diana qui est morte, mais n’oublions pas qu’il est aussi la victime d’un mariage arrangé, d’un système, d’une institution. Aujourd’hui, il est avec la femme qu’il aime et qu’il a toujours aimée. Quelle belle histoire.
On est content qu’il soit roi, il a son moment.
GALA.FR : Son épouse Camilla Parker Bowles est passée de femme détestée à reine. Quel regard portez-vous sur elle ?
Louise Ekland : C’est une héroïne. Quelle histoire ! C’était l’autre femme, la méchante, celle qu’on a critiquée. Quelle femme intrigante, incroyable, forte de caractère elle doit être.
GALA.FR : Si vous aviez l’occasion de la rencontrer, quelle serait votre première question ?
Louise Ekland : « Comment avez-vous fait pour rester aussi forte face à tant d’adversité ? »
GALA.FR : Quel est le moment que vous attendez le plus lors du couronnement, qui aura lieu ce samedi ?
Louise Ekland : J’aimerais tant regarder le couronnement, mais je vais vous le faire vivre depuis l’ambiance du centre-ville. Je serai en direct pendant 7 heures. De ne pas le voir sera frustrant, donc le moment que j’attends le plus sera les interviews au pub où il y aura des écrans partout. Là, je serai avec mes compatriotes pour regarder.
GALA.FR : Impossible de parler du couronnement sans évoquer la présence du prince Harry et l’absence de Meghan Markle, qui célébrera le quatrième anniversaire de son fils Archie depuis la Californie… C’est une bonne excuse ?
Louise Ekland : C’est une excuse en tout cas. Je suis assez d’accord avec les propos de Stéphane Berne quand il dit qu’elle a calculé qu’elle avait plus à perdre qu’à y gagner en se rendant à Londres. C’est bien vu. Elle a été tant aimée par le peuple britannique, mais aujourd’hui, elle ne l’est plus. Son absence n’est pas un gros manque… Je suis contente pour Charles que son fils soit là, c’était important. Il ne faut pas que l’on vole la journée à Charles. Avec la presse, cela aurait été impossible. Les moindres faits et gestes de Harry vont déjà être scrutés.
Le prince Harry va se faire discret.
GALA.FR : Plusieurs personnalités ont refusé de chanter pour son couronnement. Est-ce que vous les comprenez ?
Louise Ekland : Certains sont amis avec Harry, Diana, ou n’aiment pas Charles III. Chacun a le droit d’avoir ses affinités. Souvent ce sont aussi des prises de positions politiques. Je respecte les convictions de chacun.
GALA.FR : En mars dernier, vous auriez dû être sur les champs Élysée, pour l’arrivée du roi Charles III en France. Le voyage a été reporté, vous étiez déçue ?
Louise Ekland : J’étais super déçue ! Sa venue en France aurait été un bel hommage, un beau clin d’œil à sa mère qui a fait sa première visite d’État en France. Il adore la France, il parle français, il est francophile, il est venu en France une quarantaine de fois. Il adore ce pays, beaucoup plus que William et Harry parce que leur mère est décédée ici. Il a un lien particulier avec la France et ce sont les Allemands qui ont gagné (rires).
GALA.FR : Mais de voir que le roi avait choisi la France pour son premier voyage officiel, qu’est-ce que cela vous a fait en tant que Britannique ?
Louise Ekland : Sa venue en France montrait notre amitié franco-britannique. Cela montrait aussi, c’est mon côté un peu plus cynique, qu’on a fait des bêtises… Le Brexit, c’est complexe pour les Britanniques aujourd’hui. C’était un choix sage, un choix peut-être aussi un peu calculé. C’est bien de bien s’entendre avec les voisins après les soucis qu’on a eus avec la crise des migrants, des gardes-frontières… Les liens sont un peu tendus et la famille royale a ce rôle de calmer les ardeurs. Plus personnellement, j’étais contente. J’adore le roi, il fait intrinsèquement partie de mon histoire. Cette famille royale, c’est notre histoire, notre héritage. Je l’assume, je l’adore, elle est tellement riche.
J’étais une grande fan de la reine et le roi, je l’aime beaucoup aussi.
GALA.FR : Est-ce une réponse aux anti-monarchiques ?
Louise Ekland : Ils ne sont pas si nombreux… Si tout le monde n’est pas fan de la famille royale, il y a quand même quelque chose d’indéniable avec cette famille : dès qu’il y a une fête, un couronnement, un mariage, un baptême, ça nous unit. On adore se réunir autour de la famille royale, faire la fête dans la rue. C’est une excuse pour célébrer notre héritage.
GALA.FR : Charles III a eu un impact sur vos études dans le music-hall à Londres. Pouvez-vous nous en dire un peu plus…
Louise Ekland : Je viens de Liverpool, d’une famille ouvrière, modeste avec pas beaucoup d’argent. Plus jeune, j’ai fait énormément de concours de danse, de comédie. J’ai passé un casting pour faire une école de comédie musicale à Londres, tout en sachant qu’on n’avait pas d’argent pour m’y envoyer parce que les études étaient chères. On a essayé de trouver des financements un peu partout. Une partie a été payée par ce qu’on pourrait appeler le gouvernement local et puis ma mère a écrit à des entrepreneurs, mais aussi à The Prince’s Trust, la fondation du roi, qui finance des études de jeunes de moins de 23 ans, à l’époque. Un membre de l’organisation caritative est venu à la maison pour voir si j’étais éligible à la bourse. Je l’ai obtenue et elle m’a aidée à payer une partie de mes études qui m’ont permis d’aller à Londres faire cette école.
Le roi fait concrètement partie de mon histoire.
GALA.FR : Le numéro d’Envoyé spécial, diffusé ce jeudi 4 mai, est consacré à cet engagement du roi…
Louise Ekland : La fondation du roi a aidé énormément de jeunes de milieux défavorisés à accéder à une formation, à les mettre sur le chemin de la réussite. Tout commence par une lettre de motivation, un entretien. La fondation vérifie bien sûr les revenus de la famille. C’est exceptionnel.
👑 Le roi #CharlesIII a bouleversé sa vie !
Grâce à sa fondation caritative, le Prince’s Trust, il a pu aider des personnalités aujourd'hui très connues à se lancer dans leur passion.
📺 Découvrez l’histoire de @LouiseEkland, ce soir dans #EnvoyéSpécial sur @France2tv. pic.twitter.com/ogQ4lElKZ8
GALA.FR : Comment vous imaginez la monarchie avec Charles III ?
Louise Ekland : Un peu plus responsable, un peu plus écologiste, plus sobre avec beaucoup d’oeuvres caritatives. Il continuera d’agir de manière discrète. Un bel avenir nous attend ! C’est un peu naïf de croire en la fin de cette institution.
GALA.FR : La famille royale, c’est aussi un peu de drama, notamment avec les histoires entre les princes William et Harry, Kate Middleton et Meghan Markle. On l’aura compris : vous êtes team Kate…
Louise Ekland : Ce n’est pas vrai, non ? (rires). Je suis team Kate à deux mille pour cent. Meghan, ce n’est pas mon amie. On ne choisit pas de naître dans une famille royale, ce n’est pas facile d’être pourchassé par les tabloïds. Il y en a un qui a fait le choix de se tenir à carreau parce qu’il va devenir roi. Il épouse une femme britannique qui comprend peut-être mieux cet héritage et l’histoire. Et puis, il y a Harry qui a souffert de tout cela. Avec Meghan, ils ont décidé de se marier en grande pompe, devant des milliers de téléspectateurs. Un mariage financé par la reine et le prince Charles et puis, ils ne veulent plus…
GALA.FR : Est-ce que vous avez lu les mémoires du prince Harry et regarder sa série documentaire sur Netflix Harry & Meghan ?
Louise Ekland : J’ai vu la série et je n’ai rien appris. Il attaque la presse britannique, il parle de manipulation, de comment la famille royale décide ce qui sort dans la presse, bon… On sait tout ça. La presse britannique a toujours fait ça. C’est triste et ce n’est pas bien. S’il ne veut plus de ça, alors qu’il s’écarte et qu’il ne lave plus son linge sale en public. Il n’est pas discret. Avec Meghan, ils utilisent les rouages de tout ce qu’ils dénoncent pour exister.
GALA.FR : Malgré tout, si Meghan et Harry venaient en France, vous aimeriez les interviewer ?
Louise Ekland : En tant que journaliste, ce serait intéressant de les avoir. Ce serait fort ! J’ai eu la chance d’interviewer Tom Cruise sur le tapis rouge à Cannes, pour Top Gun. Je ne rêvais pas particulièrement de le rencontrer, mais dans ce cadre-là, c’est incroyable. Pour Meghan et Harry, c’est pareil. Si j’ai cette chance-là, je saisis l’opportunité et je travaille dur pour faire une interview qui a du sens. Je ferais mon métier.
GALA.FR : Ce week-end, vos enfants vont-ils vous regarder à la télé ?
Louise Ekland : Je ne pense pas, ou alors c’est parce qu’ils tomberont dessus. On ne les encourage pas particulièrement à regarder la télé (rires). On partage des moments historiques comme le jubilé de la reine qu’on a fêté, le 14 juillet j’étais avec la garde républicaine et mon grand de 9 ans a vu des images. Un jour quelqu’un lui a demandé s’il m’avait vu à la télé, il a répondu : « Je préfère la voir en vrai » (rires).
GALA.FR : Pour finir, vous êtes plutôt God save the Queen de Henry Carey ou God Save the Queen des Sex Pistols ?
Louise Ekland : God Save the Queen des Sex Pistols, je suis un peu rock’n’roll !
A post shared by Louise Ekland (@louiseeklandofficiel)
Crédits photos : Agence / Bestimage
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
Louise Ekland
Suivre
Suivi
Charles d’Angleterre
Suivre
Suivi
Il vous reste 85% de l’article à découvrir
À découvrir en images
PHOTOS – Charles III, roi dandy : l’homme « le mieux habillé du monde »
Costume à carreaux et casquette assortie, le prince arbore une rare barbe.
Habillé en cow-boy, le prince ose le Stetson qui lui va comme un gant.
Blazer à boutons dorés et pantalon assorti, le prince Charles est chic même pour un picnic.
Costume clair et lunettes de soleil pour le prince de Galles
Le prince Charles porte un costume clair, comme il le fait toujours dans les pays chauds
Le prince Charles a pris soin d’assortir sa pochette de costume à la tenue bleue de sa femme
Autour de
Source: Lire L’Article Complet