Lors de sa première « Fête de la Nation », ce 1er mai 2023, nos confrères de L’Express ont rapporté que Marine Le Pen s’est exprimée auprès des journalistes de manière informelle. L’occasion pour elle de renvoyer dans les cordes avec plus de désinvolture que d’habitude les questions qui l’agacent.

Si pour certains, la lutte finale est l’Internationale, pour Marine Le Pen, cela semble être encore et toujours l’élection présidentielle ! Pour la première fois, la cheffe de file des députés du Rassemblement National n’a pas rendu ce 1er mai un hommage remarqué à Jeanne d’Arc, mais a préféré tenir au Havre un congrès, nommé « Fête de la Nation », au cours duquel elle a rappelé son esprit combatif et celui de ses troupes en vue de remporter l’accession à l’Élysée en 2027.

Dans un discours très vindicatif à l’égard d’Emmanuel Macron mais où les propositions politiques ont paru peu présentes, l’ex-présidente du Rassemblement National a souhaité réaffirmer sa place et celle de son parti comme principaux adversaires au président de la République et à ses troupes, alors que certains lui ont reproché d’avoir joué du silence durant tout le débat sur la réforme des retraites. « Je n’ai pas trop de difficulté à exister, ni moi, ni le RN » a répondu la finaliste malheureuse du second tour de 2022, ont rapporté nos confrères de L’Express dans un article ce lundi 1er mai.

Mais ce ne sont pas les seules paroles prononcées par Marine Le Pen à l’attention de la presse. Alors qu’à la sortie de la campagne l’an dernier, Marine Le Pen semblait hésitante à raccrocher les gants, ses doutes seraient désormais levés, aujourd’hui : « Il faut que vous compreniez une chose : je suis candidate [NDLR : à l’élection présidentielle de 2027] tant que je n’ai pas décidé de ne pas l’être, vous comprenez ? » a-t-elle déclaré de manière informelle à la presse. Et quand les journalistes l’interrogent sur les raisons qui font d’elle une meilleure candidate que le président de son parti, Jordan Bardella, son argumentaire est à toute épreuve : « Nanananère » a-t-elle déclaré avant de redevenir plus sérieuse : « Je suis la mieux placée, car j’ai fait trois présidentielles ». Voilà qui ne laisse que très peu de place aux doutes sur les ambitions élyséennes de Marine Le Pen.

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Marine Le Pen : elle a failli vivre récemment l’une de ses plus grandes angoisses

Si l’ancienne candidate du Rassemblement National à l’élection présidentielle a fait preuve d’une certaine solidité ce lundi à l’occasion de son congrès, elle a tout de même vécu récemment la crainte de vivre l’une des pires angoisses de sa vie. Auprès de Bruce Toussaint, elle avait confié redouter le jour où elle apprendrait la perte d’un de ses parents.

Un jour qu’elle a bien cru arriver le 15 avril dernier, Jean-Marie Le Pen ayant été alors hospitalisé à la suite d’un malaise cardiaque. Mais dès le lendemain, sa fille avait tenu à se montrer optimiste dans les médias, annonçant sur le plateau de RTL des « nouvelles rassurantes » à propos de son père et qu’il allait déjà mieux.

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage

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La candidate pose fièrement avec les hommes de son parti : son ex-mari Louis Alliot et Jordan Bardella avec lors du congrès du Rassemblement National (RN) à Perpignan, en 2021.



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