COURONNEMENT DE CHARLES III J-10 – L’interview avait eu l’effet d’une bombe. En 1995, Lady Diana, encore mariée au prince Charles livrait sa vérité dans l’émission Panorama sur la BBC. Un entretien sans filtre où l’héritier du trône est ouvertement pris pour cible. Alors que son couronnement approche à grands pas, retour sur les mots très durs prononcés par Lady Diana sur sa capacité à devenir roi.
L’évènement historique approche à grands pas. Le 6 mai prochain, Charles III sera couronné sous les voûtes ancestrales de l’abbaye de Westminster. A l’heure où certains coulent une retraite paisible, Charles III, 74 ans, débute le rôle de sa vie. Celui auquel il a toujours été destiné. Lors de la cérémonie religieuse, scruté par des milliards d’yeux à travers le monde, Charles III sentira plus que jamais le poids de la fonction sur ses épaules. Etre souverain, des décennies qu’il se prépare au rôle. Et certains ont ouvertement douté de ses capacités. Si Elizabeth II et le prince Philip le trouvaient un brin trop fragile, trop sentimental, la charge la plus accablante est venue de sa première épouse, Lady Diana. Alors que leur mariage est au plus mal, la princesse des coeurs, en proie à la dépression, règle ses comptes avec celui qu’elle a épousé quatorze ans plus tôt, pas franchement pour le meilleur, surtout pour le pire…
Une interview a jamais gravé dans l’histoire. Filmée dans son salon de Kensington Palace, la princesse au coeur brisé, veste de costume sombre, brushing blond désordonné et khôl noir assombrissant ses doux yeux bleus, décide de s’adresser en toute franchise au journaliste Martin Bashir dans l’émission Panorama diffusée le 20 novembre 1995 sur la BBC. Des propos chocs, explosifs, qui ont durablement ébranlé la monarchie britannique. Elle y évoque pêle-mêle sa dépression, ses crises de boulimie et, plus choquant encore, la liaison de son mari avec une certaine Camilla Parker Bowles. La désormais célèbre phrase « Nous étions trois dans ce mariage » reste tristement gravée dans les annales. Mais ce n’est pas tout, peu avare en confidences la princesse de Galles a également donné son avis sur le futur règne de Charles III. Et là encore, les révélations ont l’effet d’une bombe. « Être prince de Galles offre plus de liberté, alors qu’être roi est un peu plus étouffant » avait-elle confié, avant d’ajouter avec aplomb : « Et parce que je connais le personnage, je pense que la fonction suprême, comme je l’appelle, lui imposerait d’énormes limites, et je ne sais pas s’il pourrait s’y adapter ».
⋙ PHOTOS – Le roi Charles III : qui sont les femmes de sa vie ?
Une confidence « extrêmement préjudiciable à l’institution »
Une terrible charge contre l’héritier du trône, très mal accueillie par la famille royale britannique. « Le fait qu’elle ait mis en doute la capacité de Charles à être un bon roi a été extrêmement préjudiciable à l’institution », a souligné l’experte royale Katie Nicholl. Dans cette même interview, elle avait même crû bon évoquer l’hypothèse de « sauter une génération » et de voir ainsi son fils aîné, le prince William monter sur le trône à la place de son père. Impensable. Inacceptable. Cette interview sonnera le glas de son mariage. Un mois après le tournage, Elizabeth II envoie deux lettres adressées à Charles et Diana pour leur demander de finaliser leur divorce. Pas plus de dommage ne saurait être causé à la monarchie. La reine se doit coute que coute de préserver l’Institution. L’interview avait également douloureusement heurté le prince William. Jeune spectateur démuni face à ce grand déballage médiatique, et le mariage de ses parents réduit en miettes…
Crédits photos : DIRECTION ARTISTIQUE GALA – Bestimage
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
Diana Princesse de Galles
Suivre
Suivi
Charles d’Angleterre
Suivre
Suivi
Il vous reste 85% de l’article à découvrir
À découvrir en images
PHOTOS – Le roi Charles III : qui sont les femmes de sa vie ?
Dès son plus jeune âge, le roi Charles III a noué des liens très forts avec sa grand-mère, surnommée « Queen Mum ». Entre eux, le coup de foudre a été immédiat. La reine mère a souvent cajolé son petit-fils, quand Elizabeth II et le prince Philip se montraient plus distants. Lors de ses funérailles célébrées le 9 avril 2002 à l’abbaye de Westminster, à Londres, le fils d’Elizabeth II a eu bien du mal à contenir son émotion, lui qui pensait que sa grand-mère était immortelle…
En 2000, c’est au côté de sa grand-mère, Elizabeth Bowes-Lyon, que Charles prend place lors des célébrations organisées dans le cadre de l’anniversaire de la reine mère, sur Horse Guards Parade, à Londres.
Si elle a toujours préféré rester dans l’ombre, Alice de Battenberg, la mère du prince Philip, a elle aussi façonné la vie du roi Charles III. Enfant, il a très vite été intimidé et impressionné par celle qu’il appelait « Yaya », mamie en grec, qu’il voyait pourtant très peu.
Si la princesse Anne a avoué qu’Alice de Battenberg « n’était pas une mamie gâteau« , celle-ci aimait pourtant raconter son enfance et ses souvenirs de voyage à son petit-fils. Suite à son décès en 1969, le roi Charles III a rendu hommage à son courage et a continué à l’évoquer comme un modèle qui le guidera tout au long de sa vie.
Si sa mère a évidemment compter pour lui, le roi Charles III et Elizabeth II ont cependant mis du temps avant d’avoir une relation véritablement harmonieuse.
La relation entre Elizabeth II et le roi Charles III a certes connu quelques tensions, mais l’admiration du nouveau monarque pour son illustre mère n’a jamais été remise en question. « Charles la considère énormément et a beaucoup de respect pour elle« , a fait savoir l’auteure Penny Junor. Après tout, Elizabeth II n’élevait pas seulement son fils, mais le futur roi d’Angleterre !
Autour de
Source: Lire L’Article Complet