Ce lundi 24 avril, Andréa Bescond était l’invitée d’Anne-Élisabeth Lemoine dans C à Vous pour promouvoir son nouveau film Quand tu seras grand. La réalisatrice a profité de cette occasion pour mettre les choses au clair concernant son altercation avec Marlène Schiappa survenue dans C ce soir en mars dernier.
Une mise au point s’impose. À l’occasion de la prochaine sortie de son film Quand tu seras grand, co-réalisé avec Éric Métayer, Andréa Bescond était sur le plateau de l’émission C à vous, diffusée ce lundi 24 avril sur France 5. Après avoir été interrogée sur le choix de Marlène Schiappa de poser en une du magazine Playboy, la danseuse de 43 ans a souhaité « rétablir quelque chose » au sujet d’une altercation avec cette dernière. Le 8 mars dernier, l’actrice et la secrétaire d’État étaient invitées à débattre sur les violences faites aux femmes dans C ce soir sur France 5, le 8 mars dernier. Très vite, le ton est monté entre les deux femmes. Andréa Bescond, très engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, n’avait pas hésité à critiquer l’inaction du gouvernement pour lutter contre les féminicides. Marlène Schiappa avait alors eu du mal à garder son calme face à l’offensive de son interlocutrice et décidait de quitter l’émission.
Une sortie qui avait alors suscité de vifs commentaires sur les réseaux sociaux. Face au chroniqueur Mohamed Bouhafsi, Andréa Bescond a souhaité mettre les choses au clair concernant son échange avec la compagne de Matthias Savignac. « J’ai vu que pendant [le partage sur les réseaux sociaux de] cette vidéo, on avait souvent titré [sur les articles relayant la séquence] : ‘Va pleurer !’ », a assuré Andréa Bescond, en soulignant n’avoir jamais prononcé ces termes à l’égard de Marlène Schiappa. Avant de préciser : « J’ai jamais dit ‘Va pleurer !’ J’ai dit ‘Elle va pleurer’ » Dès lors, la réalisatrice a été « choquée » que la femme politique de 40 ans « réagisse de cette manière ». Déterminée à clore ce débat, Andréa Bescond a insisté sur le fait qu’elle n’avait jamais manqué de respect à Marlène Schiappa lors de leur rencontre le mois précédent. « J’ai toujours vouvoyé cette personne, je l’appelais Madame la ministre et elle m’appelait Andréa. Quand elle s’est levée et qu’elle a pété les plombs, j’ai dit : ‘Elle va pleurer’.« , a-t-elle garanti. Avant de conclure : « Je n’ai jamais insulté cette personne, j’ai toujours été respectueuse. » Les choses sont dites.
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#Schiappa #Darmanin #EDM doivent démissionner! Hier, un homme qui tenté de tuer sa femme devant son enfant de 8 ans a écopé de 2 ans de prison. Il était connu pour violences conjugales. Ce ne sont pas les retraites qui doivent être réformées, c'est toute la chaine judiciaire. https://t.co/GuMQhaZ6sW
Andréa Bescond très engagée contre les violences sexuelles
Andréa Bescond n’a jamais peur de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Interviewée par Télé 7 Jours, elle en a profité pour dénoncer l’inaction du gouvernement quant aux violences faites aux femmes. Notant les progrès de la société civile en ce qui concerne les violences sexuelles, la cinéaste de 43 ans a déploré le manque d’évolution de l’exécutif dans ce domaine. “Je pense que la politique n’est pas encore à la hauteur. Ça avance, mais moins vite que ça ne le devrait. Et j’aimerais qu’il y ait autant de gens pour manifester contre les violences que contre la loi sur les retraites”, a regretté la réalisatrice du téléfilm À la folie, diffusé en 2021 sur M6, mettant en scène des violences conjugales et l’emprise d’un pervers narcissique sur sa victime.
Crédits photos : Capture d’écran C à vous – France 5
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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.
Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.
« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »
« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».
« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.
« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».
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