Dans une interview accordée au magazine lifestyle, MAX, la comédienne Marie Gillain est revenue sur son premier grand rôle au cinéma. Âgée de 16 ans, elle joue aux côtés de Gérard Depardieu et cela a eu un impact important sur sa famille.
« Mon père ce héros ». Un film qui ne nous rajeunit pas mais qui a vu une jeune actrice pétrie de talent émerger. Marie Gillain n’a que 16 ans lorsqu’elle joue la fille de Gérard Depardieu dans ce long-métrage sorti en 1991 et signé Gérard Lauzier. Presque 30 ans après, la comédienne aujourd’hui âgée de 47 ans, possède une filmographie bien remplie. Avec des rôles notamment dans « Le Bossu » avec Daniel Auteuil, ou « Toutes nos envies » avec Vincent Lindon.
Interrogée par nos confrères du magazine lifestyle MAX, Marie Gillain est revenue sur ce rôle aux côtés de Gérard Depardieu, qui a eu un réel impact sur sa vie, mais aussi sa famille. « Je crois qu’ils n’ont pas vraiment eu le choix parce qu’ils ont senti qu’il y avait quelque chose de tellement fort en moi », indique l’actrice lorsque nos confrères lui demandent si ses parents n’avaient pas quelques appréhensions lorsqu’elle a débarqué à Paris à l’âge de 16 ans. Mais ces derniers ont vite été rassurés.
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Un rôle difficile avec Gérard Depardieu, mais dont Marie Gillain garde un excellent souvenir
En effet, comme l’explique Marie Gillain« ce n’est pas la même histoire de se dire que sa fille est choisie pour faire un premier rôle dans un film avec Gérard Depardieu, à l’île Maurice, que de jouer dans « L’amant » pour lequel j’avais passé le casting ». Et même si elle pense avoir fait le bon choix, elle reconnaît tout de même que ce rôle a été « un énorme chamboulement dans [sa] vie de famille ». « Il a fallu gérer ça tous ensemble. Ça a forcément éclaté une partie de ma famille, ça a été comme un tsunami. Et c’est logique », a-t-elle confié.
Par la suite, la comédienne de 47 ans a également évoqué la réaction de ses camarades à son retour au collège. Des réactions parfois difficiles à encaisser : « Après avoir fait « Mon père, ce héros », quand je suis retournée au collège en Belgique, tout le monde me regardait comme un animal de foire ». Heureusement, elle a pu compter sur « un groupe d’amies qui étaient un peu marginales », qui lui ont permis de traverser cette période sans encombre et digérer sa notoriété naissante.
R.F
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