Dans le cadre d’un podcast de "Konbini" dévoilé ce mercredi 19 avril 2023, Léa Salamé est revenue sur son incroyable parcours. L’occasion pour la matinalière de "France Inter" de lever le voile sur ses racines qui font sa fierté. Mais par le passé, ces dernières ont aussi été pour elle un véritable fardeau… Des confidences intimes !

Au fil des années, Léa Salamé est devenue l’un des visages emblématiques du PAF. En parallèle à la télévision, la compagne de Raphaël Glucksmann s’illustre également sur les ondes de « France Inter ». A 43 ans, la principale intéressée sait parfaitement allier carrière et vie privée. « Ça fait sept ans que je dors entre cinq et six heures par nuit. Je ne suis pas Emmanuel Macron. Il me faut plus d’heures de sommeil […] », a plaisanté l’ex-acolyte de Laurent Ruquier pour « Puremédias » en février 2023.

Et de renchérir : « Je dois m’occuper de mes enfants. […]. Depuis que mon fils est né, je ne prends jamais le petit-déjeuner avec lui et je ne l’emmène jamais à l’école. Je me rattrape le soir. C’est moi qui m’occupe du dîner, du bain et du coucher ». Pour l’animatrice, la famille, c’est sacré. Dans le podcast Small Talk de « Konbini » diffusé ce mercredi 19 avril 2023, Léa Salamé a rebondi sur d’innombrables souvenirs de jeunesse.

Visiblement, la maman de Gabriel en a fait voir de toutes les couleurs à ses géniteurs. « Mes parents se faisaient convoquer tous les deux mois, on leur disait : ‘Elle a encore dit…’, ‘elle bavarde en classe’, ‘elle dit des conneries’, ‘elle sèche’…« , s’est remémorée Léa Salamé. Et de préciser sans filtre : « J’ai vraiment fait vivre l’horreur à mes parents […] Ils ont pété les plombs avec moi, mes parents. J’attendais qu’ils dorment et je fuyais par la porte de service pour aller faire la fête… J’ai fait les pires horreurs ».

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« J’ai mis du temps à accepter ma différence… »

Au cours de cet entretien, Léa Salamé a également évoqué l’histoire de sa famille : « Mon premier prénom est un prénom libanais car je suis née à Beyrouth et je suis arrivée en France quand j’avais cinq ans parce qu’il y avait la guerre civile au Liban. Et donc à l’origine, mon prénom c’est Hala ». Malheureusement dans sa scolarité, cette dernière a subi d’innombrables brimades.

« Hala en français, on ne prononce pas le h et quand je suis arrivée à l’école à Paris, c’était une souffrance chez moi », a précisé la jeune femme avant de souligner que le prénom « Hala » signifie « bienvenue ». « On me disait ‘Allah Akbar, tes parents t’ont appelé Dieu’. Ça me heurtait énormément. A l’adolescence, Léa Salamé a alors fait un choix radical pour avoir la paix : « J’ai demandé à ma mère d’inscrire Léa Hala à l’école et pas l’inverse ».

Délicate décision qu’elle a longtemps cachée à son père Ghassan Salamé, ex-ministre de la Culture au Liban et célèbre politologue : « J’avais peur qu’il se dise que je n’assumais pas mon origine et mon arabité. Et au fond, je ne l’assumais pas à cet âge-là. Il avait raison ». A l’époque, Léa Salamé voulait se fondre dans la masse quitte à gommer ses racines : « Je voulais avoir une mère de la Creuse et un père de Bretagne. Je voulais en plus avoir les yeux bleus alors que mes parents parlaient avec un accent. J’ai mis du temps à accepter ma différence qui allait être ma force ».

N.B

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