Élégantes, confortables, indémodables… les sandales K-Jacques traversent le temps sans prendre une ride. Des souliers à l’esthétique minimale, indissociables de la panoplie estivale, dont le succès n’a cessé de se confirmer année après année. Alors que la marque fête ses 90 ans, retour sur l’histoire des spartiates iconiques.
Saint-Tropez, son port, ses yachts, ses stars… et ses K-Jacques. La marque de sandales née il y a 90 ans dans le petit village du Var n’a jamais cessé d’enchanter les pieds des modeuses. Entre modèles intemporels et collaborations avec des labels en vue, la marque française se réinvente année après année, sans jamais prendre une ride.
Fondée en 1933 par Jacques et Élise Keklikian, l’aventure K.Jacques démarre dans un atelier-boutique. Lui, autodidacte, apprend sur le tas à réaliser des spartiates, elle, se charge de les vendre. Très vite, ces souliers épurés et résistants rencontrent le succès. Portée par le développement de la ville dans les années 50, la griffe arrive aux pieds des stars. Brigitte Bardot ou Romy Schneider en possèdent plusieurs paires. Des années après, les célébrités continuent d’arborer les modèles phares. Carla Bruni, Angelina Jolie, Jeanne Damas ou Inès de la Fressange en ont fait leurs sandales tout terrain pour affronter les températures estivales avec chic.
Les spartiates iconiques de K.Jacques
Élégantes et confortables, les sandales K.Jacques s’imposent dès l’arrivée des beaux jours comme des souliers incontournables. Les iconiques affûtent les looks d’été et envahissent les rues. Parmi les best-sellers, on compte le modèle originel Homère, l’un des plus vendu jusqu’à aujourd’hui, mais aussi le modèle Caravelle avec son bracelet de cheville (1966), la spartiate Epicure (2000) ou encore le modèle Zenoble avec son laçage autour de la cheville (2010). En s’inspirant du modèle emblématique Homère ultra-prisé, de nouvelles sandales voient le jour chaque année. A l’image du modèle Hérodote, lancé pour les 90 ans de la griffe, dont la forme épurée est twistée par des lanières torsadées.
K.Jacques : des souliers dans l’air du temps
Dotée d’une esthétique minimale identifiable au premier regard, la marque K.Jacques se fait une place de choix dans le monde de la mode. Isabel Marant, Helmut Lang, Jean-Charles de Castelbajac sollicitent la maison tropézienne pour chausser les mannequins des défilés. Outre ses collaborations avec des créateurs de renom, la marque de souliers français se réinvente en co-signant des chaussures avec des griffes dans le vent. En 2005, K.Jacques confectionne une capsule avec la marque italienne Golden Goose. Cinq ans plus tard, la griffe tropézienne crée une ligne pour le magasin new-yorkais Opening Ceremony. A l’occasion de ses 90 ans, la maison revisite trois de ses modèles emblématiques avec les bandanas colorés de la marque française Call It By your Name.
K.Jacques : un savoir-faire artisanal français
Une trentaine d’artisans dont certain ont plus de 20 ans de maison s’affairent aujourd’hui dans une manufacture de 900 m2 à la fabrication des souliers K.Jacques. Les cuirs utilisés proviennent de tanneries françaises, espagnoles et italiennes. Au cœur de l’ADN de la maison tropézienne, un service de demi-mesure propose une multitude d’options parmi lesquelles 250 matières, couleurs et finitions de cuirs (veau, chèvre, peaux exotiques…). Un savoir-faire unique consacré par le prestigieux label d’État « Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2011.
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Crédits photos : K.Jacques a 90 ans
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