Lassé d’être constamment la cible de critiques et de moqueries, Clément Garin vient de partager un triste et inquiétant message sur Twitter. Le chroniqueur de "Touche pas à mon poste" révèle être harcelé au point de vouloir "raccrocher" et de faire "ses adieux"…

En janvier 2020, Clément Garin rejoignait la joyeuse équipe de « Touche pas à mon poste » après avoir été repéré par Cyril Hanouna. Très rapidement, le jeune homme originaire d’Agen a réussi à s’imposer régulièrement autour de la table, notamment grâce à ses scoops et ses informations en lien avec le monde du PAF et des émissions télévisées.

Après une longue absence, Clément Garin faisait son grand retour en mars 2022 et expliquait avoir eu des problèmes psychologiques à la suite d’abus sexuels commis par un professionnel de santé. « J’ai développé un trouble panique avec agoraphobie, une phobie de tout, je ne pouvais plus rien faire, j’étais cloîtré chez moi. Et à côté de ça, il a fallu que je développe un nodule cérébral, dans le lobe temporal droit. Il a fallu vérifier pendant des mois si c’était pas une sclérose en plaques ou plus grave que ça » avait-il déclaré.

Aujourd’hui, le journaliste de 31 ans a décidé de se livrer une nouvelle fois à cœur ouvert… au point d’engendrer une vive inquiétude. Ce jeudi 13 avril 2023, Clément Garin a en effet publié un long message sur Twitter dans lequel il déclare : « Et s’il était venu le temps de raccrocher ? De prendre le large et de dire adieu à ce milieu qui, il faut le reconnaître, ne veut pas de moi et n’a jamais voulu de moi ? J’essuie mépris, railleries, méchancetés, injures, attaques, depuis trop longtemps, et je dois aujourd’hui le reconnaître, je n’ai pas les épaules suffisamment solides pour accepter la vindicte qui me vise, tant celle sourde et muette que celle qui agit ici, sur Twitter, depuis plus de trois ans et demi ».

« Je ne demande rien d’autre qu’ils cessent leurs attaques homophobes… »
« J’ai fait beaucoup trop de mauvais choix. Des choix que je paye au centuple, et le plus injustement et violemment qui soit. Aujourd’hui, je n’en peux plus. Je voudrais dire stop à tout cela. Je voudrais que ceux qui m’attaquent comprennent qu’ils me détruisent, que je n’ai que 25 ans, que j’ai une vie devant moi, et qu’ils sont en train de la réduire à néant. Je voudrais qu’ils comprennent que je suis fragile, que je l’ai toujours été, et que je ne demande rien d’autre qu’ils cessent leurs attaques homophobes, physiques, professionnelles, médicales, etc. J’aimerais revenir en arrière, à l’époque où j’étais simple pigiste pour Télé Star, et où j’étais si peu exposé. Cette époque-là était géniale. Je faisais mon job, j’étais passionné. J’ai voulu m’exposer, en dégainant des « scoops », en acceptant d’apparaître dans #tpmp, pour finalement prendre trop de coups » écrit-il ensuite avec tristesse et nostalgie.

Contre toute attente, Clément Garin révèle ensuite être dépendant aux médicaments depuis plusieurs années : « Je m’efforce depuis 3 ans d’en faire abstraction, de me dire que c’est la rançon du succès, qu’on n’a rien sans rien, qu’il me faut l’accepter, mais à quel prix ? Celui d’être shooté au Seresta et à la sertraline depuis 2021, d’avoir dû revenir vivre chez papa-maman car vivre seul devenait trop dangereux compte tenu des attaques de panique qui rythment mon quotidien, quotidien devenu trop lourd, trop dur, pour un mec de 25 ans qui espérait juste faire carrière, mais qui a fait trop de mauvais choix ».

Le chroniqueur se dit déçu de voir que les internautes ont une très mauvaise image de lui : « Tous les jours, j’essuie les insultes. Je me réveille, et découvre tous les jours les mêmes attaques : je suis toujours négatif, je suis hautain, pédant, arrogant, prétentieux, je m’aime trop. Si les gens savaient… S’ils savaient à quel point je me déteste. S’ils savaient à quel point je déteste le parcours que j’ai accompli, et combien j’aimerais revenir en arrière. J’ai gagné beaucoup d’argent, et c’est le seul moteur qui me pousse à continuer. L’argent. Mettre de côté. Voir venir demain. En faire profiter mes parents, mes frères, mes grands-parents, et tous ceux que j’aime et qui m’entourent.

Après avoir évoqué son harcèlement, Clément Garin a conclu avec quelques mots des plus inquiétants et troublants : « Parfois, souvent, le soir, je regarde le ciel, et je craque. Il me rappelle combien je suis moi-même éteint, combien ma vie est sombre, combien je suis inutile et combien je ne manquerais à personne. ». Fort heureusement, le chroniqueur a reçu des dizaines de messages de soutien après avoir publié ce message lourd de sens.



ES

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