« Le mot gastronomie peut-il rimer avec économie ? » Cette question sera au cœur du septième épisode de la quatorzième saison de « Top Chef » diffusé ce mercredi sur M6. Pour l’épreuve qualificative, les candidates et candidats devront faire leur marché en privilégiant les produits les moins onéreux. Et pour cause : celle ou celui qui se présentera sur son plan de travail avec le panier le plus élevé sera immédiatement condamné à l’épreuve éliminatoire sans pouvoir cuisiner le menu envisagé.
Les autres devront tenter de concevoir des assiettes gastronomiques qui seront évaluées par un jury composé des étoilés Fanny Rey, Arnaud Lallement, Christopher Coutanceau et Franck Putelat évalueront.
« Il ne faudrait pas que les gens pensent qu’on est des voleurs »
Si ce défi visant à cuisiner au moindre coût a tout pour stimuler l’inventivité et la débrouille des participantes et participants, Philippe Etchebest affirme avoir « un problème » avec cette épreuve. « Il ne faudrait pas que les gens pensent que quand on vend un menu à 150 ou 200 balles, on est des voleurs », a-t-il souligné en décembre, lors de la conférence de présentation de cette nouvelle saison.
« Je préfère le préciser parce que tous les amalgames me font peur. La réalité d’un concours n’est pas la réalité d’un restaurant », a-t-il insisté. Et de préciser : « Quand, dans l’émission, on dit que le plat a coûté 3.50 euros, on s’arrête au produit. Ce n’est pas cher, mais cela a été fait avec le strict minimum. Ce n’est pas représentatif des dépenses en restauration. Quand on vend un plat, cela n’a rien à voir. On a beaucoup de choses qui s’ajoutent autour du produit : la main-d’œuvre, les investissements, les coûts fixes… N’allez pas faire croire aux gens qu’on les entube. » Le message est passé.
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