Désormais, on com mieux pourquoi le chanteur a disparu ces derniers temps…
« Une tension qui aurait pu tuer un bœuf
Il ne s’écoule pas une semaine sans que sa chanson Aimons-nous vivants passe à la radio. Pourtant François Valéry, l’interprète de ce tube des années 80, a disparu des signaux radars. Une absence que le chanteur de 68 ans justifie pour la première fois. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il revient de loin. Interrogé dans l’émission Chez Jordan, sur C8, il a raconté sans fioritures le calvaire qu’il a traversé. Et qui a bien failli lui coûter la vie. « J’avais une tension qui aurait pu tuer un bœuf. J’étais à 23, avance-t-il. J’ai été admis en soins intensifs. Ça ne s’est pas su, je ne l’ai pas voulu. C’était lié à des problèmes de stress, des choses de la vie. » L’homme n’en a pas dit davantage sur ce qui a déclenché cette tension si élevée.
Est-ce la conséquence de son divorce avec Nicole Calfan, en 1993, dont il avait été très éprouvé ? Il y a quelques années, François avait évoqué cette relation avec l’actrice des Chinois à Paris auprès de Thierry Ardisson.« C’était lors d ‘ u n anniversaire. Je lui ai demandé de me mettre à sa table. Cela a été un coup de foudre… de sa part. Moi, je me disais : « Qu’est-ce qu’elle fout avec moi? » Et comme on s’ennuyait à cet anniversaire, j’ai sorti cette phrase : « On serait très bien sous la couette ». » L’idylle a duré sept ans.
« Des problèmes au niveau des surrénales »
Aujourd’hui, ses rapports avec celle qui lui a donné deux fils (Jérémy, né en 1986, et Michael, né en 1990) sont apaisés. « C’est la mère de mes enfants, balaie-t-il. -« V TI Il y a beaucoup d’amitié, d’affection, de respect mutuel. On ne se voit pas trop, on s’appelle pas mal… Et puis j’ai refait ma vie, j’ai une femme. » Le chanteur a en revanche été plus prolixe pour évoquer ses autres pépins médicaux. «Je vais me livrer devant vous : j’ai pris du poids, j’en suis conscient. C’est d û à des problèmes de santé au niveau des surrénales, glisse-t-il. Mais je vais mieux .
J’ai morflé pas mal. » François semble en tout cas entrevoir le bout du tunnel. Avec une certaine sérénité, il avoue vouloir se reprendre en main. « Je fais des efforts, lâche-t-il encore face caméra. D’ailleurs j’ai minci déjà, mais je vais y arriver ! Je vais perdre mes dix kilos. » À l’heure où le mot retraite est sur toutes les lèvres, Jean-Louis Mougeot (de son vrai nom) n’imagine pas d’abandonner son métier d’artiste. Il reconnaît d’ailleurs toucher une pension très confortable. « Une blinde ! Plus de 5 000 euros », acquiesce-t-il sans sourciller. Il n’a pas à rougir tant il s’est donné les moyens de capitaliser sur son succès, là où d’autres ont tout claqué après avoir fait qu’un seul tube. « J’ai monté mon propre label huit ans après, j’étais éditeur. Donc j’ai une retraite d’éditeur, de compositeur, de coauteur. Je suis propriétaire de mon catalogue discographique que j’ai racheté en 1989. J’ai 50 % des dix premières années et tout le reste est à moi. Quand on me demande une chanson pour un film, je touche. Je gagne bien ma vie. » Selon nos informations, le sexagénaire préparerait également une compilation avec cinq titres inédits pour 2024, année où il fêtera ses cinquante ans de carrière ! Souhaitons-lui de retrouver la lumière des projecteurs et de continuer à faire danser son public. Une nécessité en ces temps troublés.
GARY GARDIE
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