En juillet 2020, après avoir orchestré son premier conseil des ministres, Jean Castex a commis une bourde mémorable auprès de Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement. Interviewé dans Complément d’Enquête ce jeudi 30 mars, le jeune ministre est revenu sur cet épisode.

Avec ses « câstaneries », Jean Castex a enchaîné quelques bourdes lorsqu’il était Premier ministre de juillet 2020 à mai 2022. Dans le documentaire de Complément d’Enquête intitulé Alexis Kholer, l’homme de l’ombre, diffusé sur France 2 ce jeudi 30 mars, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, est revenu sur une gaffe que l’actuel directeur de la RATP a commise à son égard le 7 juillet 2020, juste après avoir tenu son premier conseil des ministres. À sa sortie sur le parvis du palais de l’Élysée, l’homme politique est photographié avec, en main, un papier à en-tête de Matignon, sur lequel on peut lire une question manuscrite rédigée de la main de Jean Castex : « Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel ? » « Non… », lui une autre personne à l’écriture plus fine.

Une source de l’Obs confirme que le Gabriel en question est bien Gabriel Attal. À l’époque, nos confrères de France Info déchiffrent le reste de la réponse du mystérieux interlocuteur, qui explique que le porte-parole d’alors « veut s’occuper de la vie associative », qu’il aurait aimé être « délégué du MEN », c’est-à-dire ministre délégué auprès de Jean-Michel Blanquer, à l’Éducation nationale mais qu’il « est difficile d’avoir 40 ministres et secrétaires d’État, et une mission à détacher pour le PP [porte-parole]« . Dans le documentaire, nos confrères ont demandé cash à Gabriel Attal si cette réponse a été rédigée de la main d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée depuis 2017. « Je pense oui, c’est son écriture », a confirmé le compagnon de Stéphane Séjourné. Et de préciser : « En fait, j’ai su après, en voyant ce mot, que Jean Castex avait gardé en tête l’idée de me confier un dossier thématique en plus du porte-parolat. »

>> PHOTOS – Jean Castex, Edouard Philippe, Eric Dupond-Moretti… découvrez les politiques quand ils étaient plus jeunes

Gabriel Attal « pote » avec Jean Castex

Quand la note avait été révélée au grand public, le gouvernement n’avait pas voulu faire de commentaire, précisant seulement que les relations étaient « évidemment » au beau fixe entre Jean Castex et Gabriel Attal. Il semblerait que l’incident n’ait en effet pas ébranlé leurs rapports, d’après ce que le ministre avait rapporté au Point en décembre 2021. Il avait qualifié l’ex-Premier ministre de « pote » avec qui il vivrait une « bromance » (une amitié solide entre hommes). Preuve que Jean Castex a su rectifier le tir après sa bourde…

Crédits photos : Gabrielle Cezard/Pool/Bestimage

A propos de

  • Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !

  • Jean Castex

  • Gabriel Attal

À découvrir en images

PHOTOS – Jean Castex, Edouard Philippe, Eric Dupond-Moretti… découvrez les politiques quand ils étaient plus jeunes

En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.

Ci-contre, Emmanuel Macron, au lycée La Providence d’Amiens, au début des années 1990. C’est à cette époque que l’intéressé a rencontré celle qui deviendra par la suite sa femme : Brigitte Trogneux. À l’époque, le look et la coiffure étaient moins soignés qu’aujourd’hui. Les t-shirts et pulls XXL ont laissé place aux costumes ajustés de chez Jonas&Cie.

Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.

Ci-contre, Marine Le Pen (à droite), aux côtés de sa soeur Yann Le Pen et de son ex-beau frère Samuel Maréchal, sur le plateau d’une émission de télévision, en 1995. Cette année-là, la fille de Jean-Marie Le Pen, qui misait sur un style bon chic bon genre, avait déjà adhéré au Front National (devenu le Rassemblement National) mais n’avait pas encore tout à fait fait ses preuves en politique. Ce n’est qu’en réalité 1998 qu’elle a obtenu son premier mandat politique, en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.

Ci-contre, Valérie Pécresse lors de sa première apparition médiatique. À l’époque, elle est auditrice au Conseil d’Etat à seulement 27 ans et présente son rôle au Conseil d’état.

Ci-contre, Jean-Luc Mélanchon est alors jeune sénateur de l’Essonne et veut incarner la nouvelle génération du Parti Socialiste. L’homme politique fait alors sa première apparition médiatique.

Autour de

Source: Lire L’Article Complet