Dans une récente interview accordée au Figaro, Gilles Lellouche s’est confié sur la réalisation du film de Guillaume Canet, Astérix et Obélix : L’Empire du milieu. Un film qui essuie de vives critiques depuis sa sortie.


Coup dur pour Guillaume Canet. Tandis que le cinéaste était fier de présenter son nouveau film Astérix et Obélix : L’empire du milieu, sorti le 1er février 2023 dans les salles obscures, les critiques ne lui ont pas fait bon accueil. « J’ai eu l’impression que c’était comme une soirée de Marrakech du rire avec des perruques, des comédiens en roue libre totale, avec une succession de sketchs qui ne tient pas la route et qui ne permet pas de faire un bon scénario. Là où, au moins dans les précédents films, ils imposaient un autre rythme, avec un humour plus fin », lançait notamment Charlotte Lipinska le 12 février 2023 dans Le masque et la plume sur France Inter.

Des mots tranchants pour un long-métrage pourtant prometteur au casting 5 étoiles. De Marion Cotillard à Vincent Cassel en passant par Jonathan Cohen, Angèle, Bigflo et Oli, ou encore Zlatan Ibrahimovic. Le papa de Louise et Marcel a mis le paquet pour rendre hommage au travail d’Albert Uderzo et René Goscinny. 

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À l’affiche du long-métrage, Gilles Lellouche succédait brillamment à Gérard Depardieu dans le rôle d’Obélix. Heureux d’avoir pu participer au dernier film de son fidèle acolyte, l’acteur ne comprend pas l’acharnement des critiques. 

« Ça n’a pas été simple », a-t-il confié dans les colonnes du Figaro à l’occasion de la sortie du film de Jeanne Herry, Je verrai toujours vos visages. « Guillaume est un ami de très longue date. Quand je l’ai vu partir dans cette aventure, j’ai été fidèle. Je ne regrette absolument pas. La véhémence des gens sur le film m’a beaucoup étonné. Tous les films sont attaquables et j’entends les raisons pour lesquelles le film ne plaît pas. Mais les attaques personnelles sur un film familial qui n’a rien d’un brûlot, qui n’a pas d’autre prétention que divertir le plus grand nombre. Je ne les comprends pas. La violence de l’accueil qu’il a reçu m’a semblé inouïe. C’est un peu le drame de l’époque ». De tendres confidences.

V.B

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