Dans un entretien accordé au magazine 50 Min Inside, Muriel Robin est revenue sur son enfance marquée par un manque de considération à son égard.

Muriel Robin est une artiste écorchée vive, et elle ne s’en cache plus. L’année dernière, l’humoriste de 64 ans s’était épanchée sur ses démons dans l’émission de Thierry Ardisson, « Les Terriens du dimanche ». « J’ai pas fait une dépression, j’en ai fait quatre (…) J’ai tellement été pire que je ne peux qu’être mieux« , avait-elle confié en toute transparence. Et plus récemment au micro d’Europe 1 elle était revenue sur sa tentative de suicide consécutive au décès de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Samedi 21 décembre, Muriel Robin s’est de nouveau confiée à coeur ouvert dans un entretien accordé au magazine de TF1, « 50′ Inside ». L’occasion pour cette artiste ultra sensible de revenir sur son besoin de se montrer et de faire rire. « Je pense qu’on ne me regardais pas assez dans ma famille. Il y a quelque chose de cet ordre-là aussi. » a-elle confié avant d’ajouter avoir évolué dans une famille taiseuse : « On ne se parlait pas chez nous. On ne sait pas dire ‘je t’aime’. On ne sait pas dire ‘ma chérie’. On ne sait pas dire de mots gentils. Je n’ai jamais entendu ça de ma vie. On ne sait pas toucher. » a-t-elle déploré. Un constat qui l’a indirectement poussée à vouloir se frayer une place dans la fameuse « famille » du 7e art : « J’aimais beaucoup le cinéma. Annie Girardot, elle a les cheveux courts, je m’identifie. Je ne suis plus seule. Je cherche une famille en fait. » se souvient-elle.

T.L

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