Ce mardi 21 mars, BFMTV a diffusé en exclusivité le témoignage de Devrim, le garçon de 6 ans qui se trouvait à bord de la voiture percutée par Pierre Palmade en Seine-et-Marne, le 10 février dernier. Gravement touché, il a accepté de s’exprimer devant une caméra.

La mine inquiète, le corps emprisonné dans un corset multicolore. Ce mardi 21 mars, BFMTV a partagé le témoignage exclusif de Devrim, le garçon de 6 ans à bord de la voiture violemment percutée par Pierre Palmade le 10 février dernier, en Seine-et-Marne. Dans la vidéo d’une minute, le journaliste demande d’abord au jeune garçon qui a récemment retrouvé le chemin de l’école s’il se souvient de l’accident. Installé dans sa chambre et un timide sourire aux lèvres, Devrim affirme n’avoir aucun souvenir et répond à plusieurs questions sur son nouveau quotidien par de simples “oui” et “non”.

S’il assure se sentir “bien”, sa vie a bien été bouleversée par le drame survenu il y a un peu plus d’un mois. “Je ne peux pas manger des choses trop dures ou acides”, confie notamment Devrim, dont le père Yuksel, au volant du véhicule au moment du choc, est toujours hospitalisé. “Je mange de la soupe et du lait”, précise-t-il. Interrogé sur le corset qui entoure son buste et remonte jusqu’à son menton, le garçon explique qu’il le gêne beaucoup pour dormir, puis poursuit en turc, sa langue maternelle : “La maîtresse ne me laisse pas sortir pendant la récréation. Elle a peur que je tombe ou qu’il m’arrive quelque chose.”

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? DOCUMENT BFMTV – Devrim, l’enfant blessé dans l’accident provoqué par Pierre Palmade, témoigne pour la première fois pic.twitter.com/VB0CJn8hEr

Devrim “gardera des séquelles à vie” de l’accident

Sorti du coma six jours après le drame, Devrim n’avait encore pas dit un mot début mars dernier. Nos confrères de Paris Match avaient par ailleurs révélé que le garçon soigné pendant plusieurs semaines à l’hôpital Necker de Paris “gardera des séquelles à vie”. “Il ne peut pas se nourrir, il a une sonde pour se nourrir, il est dans un état très très compliqué”, déplorait l’avocat de la famille des victimes sur BFMTV le 26 février dernier. Celui-ci avait également dévoilé que Devrim était régulièrement pris de “vertiges” et “encore sous le choc”.

Désormais de retour chez lui, auprès de sa mère, le petit garçon prend de nouveau plaisir à jouer, même si le corset qui préserve son fragile squelette le contraint à se ménager. Attristés par la décision de justice rendue il y a quelques jours, levant la détention provisoire de Pierre Palmade, les parents de Devrim ont souhaité qu’il témoigne pour raconter ce qu’il vit depuis l’accident et ainsi mettre en lumière les bouleversements majeurs dont le jeune garçon doit dorénavant s’accommoder.

Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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