Elle a marqué toute une génération de Français en donnant ses traits à Lola Garnier, l’héroïne de la sitcom Le Miel et les Abeilles : Mallaury Nataf fête, ce dimanche 19 mars, ses 51 ans. Si la comédienne a disparu des écrans depuis le début des années 2000, sa vie personnelle a été semée d’embûches, y compris avec ses enfants.

Elle avait tenté un come-back en septembre 2019 en intégrant le casting des Mystères de l’amour : après treize ans d’absence, Mallaury Nataf faisait ainsi son retour en tant que Lola Garnier, rôle qui l’a révélée en 1992 à seulement 20 ans. Alors qu’elle célèbre, ce dimanche 19 mars, son 51e anniversaire, la comédienne n’est finalement restée que six mois dans le spin-off diffusé sur TMC depuis 2011. « Dans sa tête, c’est assez compliqué. Elle ne veut pas qu’on l’aide. On a tenté, moi, enfin tous les gens d’AB Productions […] [Jean-Luc Azoulay] l’a reprise dans Les Mystères de l’amour et elle est repartie…« , avait déploré Jacky sur le plateau de l’émission Chez Jordan en janvier. Et d’ajouter : « Elle a un tempérament particulier. Je ne m’attendais pas à ça. Parce que là, c’est le pire du pire. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se retrouve SDF. »

C’est effectivement une véritable descente aux enfers que la star du Miel et les Abeilles connaît depuis le début des années 2010. En février 2012, elle lançait dans Le Parisien un « appel au secours » : expliquant qu’on lui avait retiré la garde de ses trois enfants alors qu’elle était SDF depuis mars 2011. Son fils Rafaël, né en 1998 de son premier mariage, sa fille Angeline, née en 2001 de son deuxième mariage, et son fils Shiloh, né en 2009 de son troisième mariage, avaient alors été placés chez leurs pères respectifs. La garde de son benjamin lui a de nouveau été retirée en octobre 2012 après que les forces de l’ordre les ont retrouvés à la rue.

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“Cet amour n’a pas tenu”

Depuis Mallaury Nataf n’est jamais parvenue à vraiment remonter la pente, étant, de nouveau, sans domicile fixe en décembre 2015, puis en octobre 2017. Elle le serait à nouveau depuis la fin de l’année 2021 après une période de stabilité plus longue au cours de laquelle elle avait justement tenté de revenir devant les caméras. « Je n’ai plus d’autorité parentale sur aucun des trois. Je ne veux pas trop en parler mais je ne reverrai plus mes deux aînés« , avait-elle alors révélé dans les colonnes du Parisien en juillet 2019. Ces derniers étaient alors âgés de 21 et 19 ans. « Je ne suis pas d’accord avec l’éducation qu’ils ont reçue depuis six ans et demi, avec ce qu’ils sont devenus, et je ne transige pas avec ça. Je les ai eus au téléphone, ils s’en moquent. Notre amour était vraiment fusionnel et cet amour n’a pas tenu. Et moi je ne côtoie les gens que par amour« , avait-elle expliqué, confiant pleurer « des océans de larmes ».

Quant à Shiloh, son benjamin : « Cela fait sept ans que je suis séparée de lui », avait-elle confessé, sans perdre espoir pour un potentiel miracle. « Je l’ai vu huit heures en cinq ans« , avait précisé la comédienne dans Morandini Live, en septembre 2019 sur CNews. Et d’ajouter d’un air décidé : « Je dois passer à autre chose et fermer ce livre […] Quand je le vois, ce n’est pas mon fils. » « Mais, ils sont vivants, vos enfants », s’était alors étonné Jean-Marc Morandini. Ce à quoi, Mallaury Nataf avait répondu : « Pour moi, à l’heure d’aujourd’hui, ils ne le sont plus. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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Star du petit écran au milieu des années 90 grâce à la sitcom produite par AB Productions Le miel et les abeilles, puis par la série produite par Marathon Sous le soleil, Mallaury Nataf est malheureusement montée aussi vite qu’elle est redescendue, la faute à un tempérament et à un caractère qui l’ont rapidement blacklistée des productions qui avaient fait sa gloire. Quinze ans plus tard, à peine reconnaissable, elle annonçait vivre dans la rue et s’être fait retirer ses trois enfants (qui ont été placés et qu’elle ne voit plus aujourd’hui). Aujourd’hui, marquée par ses années de malheur et de pauvreté, Mallaury remonte doucement la pente avec l’aide de son ancien employeur qui lui a offert un rôle récurrent dans Les Mystères de l’amour, diffusé chaque samedi sur TMC.

Avant d’entrer dans le Loft en 2001, Loana connaissait déjà une vie difficile : élevée par une mère célibataire, elle avait eu un enfant très jeune et joignait les deux bouts en dansant dénudée dans des clubs la nuit. En sortant gagnante de Loft Story, première émission de téléréalité made in France, la plantureuse blonde (et son fameux buzz dans la piscine avec Jean-Edouard) avait atteint une énorme renommée, suivie par plusieurs dizaines de millions de personnes pendant des semaines rivés chaque jour à leur télé pour assister à cette « expérience » fascinante pour certains, affligeante pour d’autres. La chute n’en sera que plus brutale. Après quelques essais dans la musique, la comédie et la mode, souvent soldés d’échecs retentissants, Loana s’est lentement éteinte, le téléphone s’est arrêté de sonner et, entre problèmes de poids, opérations chirurgicales (pour tenter de retrouver sa silhouette) et penchant pour certaines addictions, elle s’est rapidement retrouvée au fond du trou. Elle se rappellera de cette période noire dans les pages de Public : « Ça a été la descente aux enfers. Il y a eu les mauvaises rencontres. On sort en soirées, on est à Paris , on nous propose quelques produits illicites, on en prend un peu, beaucoup. On se dit qu’on peut arrêter. On boit de l’alcool. On sombre royalement dans les travers de toutes les addictions possibles. La paranoïa s’installe et on rentre dans un cercle vicieux qui devient infernal. Ça, ça a duré quelques années ! J’ai voulu quitté cette vie de nombreuses fois avec de l’alcool, des médicaments, de la drogue, ça devenait un jeu avec la mort, ce qui est horrible. » Catapultée en quelques semaines au sommet de la gloire avant d’être oubliée tout aussi vite, Loana est l’exemple parfait de la star d’un système dont elle est devenue elle-même la victime.

La championne de tennis Marion Bartoli n’a jamais été là où on l’attendait, défiant à chaque fois les pronostics. Pas vraiment prédisposée à une carrière sportive, sa voie sera pourtant toute tracée par un père tennisman qui rêvait de faire de sa fille une championne, la faisant travailler jour et nuit pendant des années avec des méthodes avant-gardistes et surtout, en lui forgeant un mental d’acier. Car c’est ce dont elle aura besoin tout au long de sa carrière, elle, souvent moquée pour son physique peu attrayant et son manque de grâce sur le court. Mais peu importe, elle ira à l’encontre de ces phénomènes pour s’imposer et graver son nom sur le plus prestigieux des trophées de tennis au monde : Wimbledon, qu’elle remporte en 2013, réalisant enfin son rêve et mettant aussitôt après son sacre fin à sa carrière tennistique. Mal lui en a pris… Car la suite ressemble plus à une descente aux enfers qu’à un conte de fée, un cauchemar qu’elle a raconté dan son autobiographie, Renaître, sorti au printemps. Une période très difficile, notamment à cause d’une relation amoureuse toxique avec un homme qu’elle désigne dans son ouvrage par la lettre « D » : « Il ne mérite pas plus qu’une lettre, je pense », déclarait-t-elle en avril 2019 sur le plateau d’On n’est pas couché. « Je n’avais plus envie de vivre. Je trouvais que c’était inutile tellement ce qu’il me disait était absolument horrible. J’avais l’impression de ne servir plus à rien. » Un mal-être profond qui l’a plongera dans la dépression et lui fera faire n’importe quoi avec son corps, jouant au yo-yo avec son poids (descendant à 40 kilos) au point de frôler la mort. Aujourd’hui consultante tennis pour France Télévisions, celle qui a tenté un come-back sur les courts à l’automne, est amoureuse du footballeur belge Yahya Boumedienne à qui elle vient de se fiancer. Tout est bien qui finit bien.

La success story de la petite immigrée portugaise… et la chute. Avec un immense succès musical dans les années 70 et 80 en France (20 millions de disques vendus), couronné par le triomphe de son livre La valise en carton qui narre son destin hors-norme, de la misère au Portugal aux plateaux télé français (2 millions d’exemplaires vendus), Linda de Suza a connu une sérieuse heure de gloire. Mais le succès n’a pas duré, son agent l’a quittée, et Linda s’est rapidement retrouvée ruinée par une accumulation de coups durs (et les escroqueries de quelques personnes malintentionnées comme celle qui lui a usurpé son identité en 2010) qui l’ont plongée dans la misère. Une descente aux enfers qui l’a poussée à se prostituer et à tenter de mettre fin à ses jours. Aujourd’hui, Linda vit avec son chien dans une petite maison qu’elle loue dans l’Eure.

Voilà encore une des nombreuses victimes de la téléréalité… Souvenez-vous : en 2002, TF1 lance en grande pompe la deuxième saison de la Star Academy. En finale des filles, deux chanteuses s’affrontent, la brune froide à la voix grave Nolwenn, et la jolie blonde pétillante Emma Daumas. Si la gagnante surfe depuis dix-huit ans sur sa notoriété, il n’en a pas été de même pour la malheureuse finaliste. Même si elle signe chez Universal en quittant le « château » et qu’elle sort l’album Le saut de l’ange porté par le tube Tu seras (300 000 exemplaires écoulés), elle ne restera pas longtemps celle que l’on surnomme déjà la « Avril Lavigne française ». Car après deux nouveaux albums (Effets secondaires et Le chemin de la maison), la jolie blonde retombe petite à petit ans l’anonymat. En 2010, elle tente une nouvelle expérience avec un livre pour enfants qui ne rencontre pas sa cible, puis en 2013, son contrat avec Universal est rompu au moment où elle devient mère pour la première fois, une petite Valentine naît en mars de cette année. Depuis, entre mini-comeback tenté, sortie d’un livre (Supernova en 2016 dans lequel elle tacle le star-system) et pouponner à la maison, la belle Emma se fait discrète depuis quelques années.

A la fin des années 90, il a fait danser la France entière avec son groupe Manau (en duo avec Martial Tricoche), et leur tube Dans la vallée de Dana, avec « Hakim, le fils du forgeron » et tout ça. Vingt ans plus tard, loin de l’ambiance celtique qui a fait sa gloire et son succès, Cédric Soubiron, aujourd’hui âgé de 46 ans, a vécu une véritable descente aux enfers. Après avoir vendu 1,5 million de la fameuse Vallée et avoir remporté une Victoire de la musique en 1999 (devant MC Solaar ou NTM), Cédric a enchaîné les galères, avec comme cause principale, son amour irraisonnée pour la vie nocturne et les débits de boissons. « Je prenais une rue et je faisais tous les bars. Pas des trucs VIP mais plutôt les endroits sombres, vers Pigalle ou dans le 19e. Et ça me prenait beaucoup de temps pour m’en remettre« , avait-il confié il y a quelques années à Street Press. La motivation disparaît, le carnet d’adresses se referme, il arrête le rap et ouvre en 2006 une poissonnerie à Bagnolet, en région parisienne. Mais là encore, c’est un fiasco : se trouver à 5 heures du matin à Rungis pour choisir ses produits ne collaient pas avec son rythme de vie nocturne : « J’ai vécu l’enfer. J’ai perdu toutes mes économies. Je me suis retrouvé avec des dettes incroyables. Ils m’ont tout pris. » Aujourd’hui, Cédric survit grâce à ses droits d’auteur… qui servent principalement à rembourser ses nombreuses dettes, et il se serait lancé dans une carrière de comédien. Nous lui souhaitons tout le courage possible.

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