Le Printemps du cinéma, « c’est un signal à tous les Français » pour dire « oui, le cinéma est là. Il vous attend, venez au cinéma », a expliqué ce dimanche sur franceinfo Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas français qui pilote l’opération. Les salles obscures de toute la France accueillent ce dimanche et jusqu’à mardi les spectateurs pour un tarif préférentiel de 5 euros. Le prix a augmenté de 1 euro par rapport aux éditions précédentes : « L’inflation touche aussi les salles de cinéma. Une salle de cinéma, c’est quoi ? C’est un film et de la lumière, donc de l’électricité pour projeter le film », a-t-il expliqué.
franceinfo : Pourquoi avoir augmenté le tarif ?
Marc-Olivier Sebbag : Ce prix de 4 euros existait depuis sept ans. On n’avait pas augmenté depuis sept ans. Et vous savez que l’inflation touche aussi les salles de cinéma. Une salle de cinéma, c’est quoi ? C’est un film et de la lumière, donc de l’électricité pour projeter ce film. L’électricité a beaucoup augmenté et il a fallu remettre à niveau le prix du Printemps du cinéma. C’est un tarif exceptionnel pendant trois jours dans toutes les salles de France. Ça permet à tous les spectateurs d’aller voir un film, deux films, trois films. On peut parler des deux films qui ont fait le plus d’entrées depuis le début de l’année 2023 Alibi.com 2 et Astérix. Avec des tarifs aussi exceptionnels, les opérations de promotion comme la Fête du cinéma, le Printemps du cinéma sont des occasions de se retrouver en salles, des événements pour tous les spectateurs.
A qui est destinée cette opération ?
D’abord, c’est un signal, un événement, de dire à tous les Français qu’ils soient habitués, qu’ils soient occasionnels, qu’ils soient assidus, « oui, le cinéma est là. Il vous attend, venez au cinéma, il y a plein de films pour vous ». Des films d’art et d’essai, des films grand public, des films français, des films étrangers, des films américains. C’est le côté événementiel de l’opération. Deuxièmement, c’est d’abord une opération tarifaire. C’est abaisser le prix du cinéma pour que tout le monde puisse y aller une fois, deux fois, trois fois. Et puis c’est un coup de projecteur sur les films parce qu’on va d’abord au cinéma pour voir des films plus que pour un prix ou pour participer à un événement.
C’est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur des films moins grand public ?
Depuis le début de l’année, il y a des succès dans tous les registres des films. Il y a des films comme Aftersun par exemple, qui est un film de registre très art et essai qui a extrêmement bien marché, La famille Asada un film japonais qui a aussi très bien marché. On peut citer Emily, le film sur Emily Brontë ou La chambre des merveilles avec Alexandra Lamy.
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