Victime collatérale de l’affaire Palmade, l’humoriste de 67 ans a pris, la mort dans l’âme, une décision radicale…

“L’affaire Palmade” n’en finit plus de rebondir et d’avoir des répercussions, outre les malheureuses familles des victimes, sur l’entourage de l’humoriste. Depuis le 10 février, date du funeste accident auquel il a été mêlé, Muriel Robin, son amie de toujours, est en première ligne : le moindre de ses commentaires est guetté, ses apparitions publiques, attendues.

On l’a ainsi dite « écœurée » par les révélations faites sur l’état de Pierre Palmade – sous l’emprise de diverses drogues – au moment du drame. Toutefois, Muriel Robin n’a à ce jour pas pris la parole pour donner son sentiment sur l’affaire. Défendre son “fils spirituel” semblerait peut-être déplacé dans le contexte actuel et tirer sur l’ambulance apparaîtrait comme une trahison. Le dilemme est cornélien.

Boule au ventre

Le 6 mars dernier, Muriel Robin a assisté, en compagnie de son épouse, Anne Le Nen, à l’avant-première parisienne de La Chambre des merveilles de Lisa Azuelos – sortie le 15 mars. Une première apparition publique pour l’actrice qui interprète la grand-mère d’un enfant de 12 ans, plongé dans le coma après avoir été fauché par un camion… Un film tristement prémonitoire (le petit Devrim, 6 ans, est aussi tombé dans le coma à la suite du choc entre la voiture de son père et celle de Pierre Palmade) dont Muriel Robin assure la promotion, la boule au ventre, semble-t-il.

D’après nos confrères de Paris Match, qui présentent justement Muriel Robin en une de leur numéro du 9 mars dernier, l’actrice aurait discrètement quitté la salle au moment où la projection de La Chambre des merveilles débutait – avant de rejoindre le traditionnel pot d’équipe un peu plus tard.

En cause, un surcroît d’émotions, que ce film raviverait douloureusement ? Une “information” parmi d’autres, glissée dans un article qui se présente comme un “récit” du mois écoulé tel que l’aurait vécu Muriel Robin. Paris Match nous raconte par exemple que l’actrice se serait précipitée au chevet de Pierre Palmade le jour même de son accident (sans en connaître les tenants et les aboutissants) ; puis qu’elle serait tombée dans les bras de la famille du petit Devrim le jour suivant ; et enfin, qu’elle aurait fini par lire une lettre virulente – incapable de trouver les mots autrement – à son ami, auquel elle attribuerait l’entière responsabilité de cette tragédie.

Tous ces détails signifiants traduiraient chez Muriel Robin une condamnation à peine voilée de l’inconscience de Pierre Palmade, et expliqueraient l’éloignement qu’elle maintiendrait avec celui-ci. Or ces informations seraient à prendre au conditionnel, à en croire la principale intéressée.

Le jour même de la parution de l’hebdomadaire, Muriel Robin se fendait en effet d’un tweet lapidaire. « Bonjour, il est important pour moi de vous informer que la couverture de Paris Match ainsi que l’article à l’intérieur du journal ont été faits sans me concerter, donc sans mon accord. Muriel ».

Ce message, vu plus d’un million de fois a été commenté très diversement par les internautes qui, d’un côté, condamnent le journal et, de l’autre, fustigent les silences, jugés coupables, de Muriel Robin. Une chose est certaine : l’actrice de 67 ans n’en pourrait plus, et doit sans doute, en ces temps de turbulence médiatique, penser à elle, à sa santé fragile rappelée par notre confrère : dépression, burn-out, embolie pulmonaire ont en effet empoisonné son existence ces dernières années.

Une prise de recul lui semblerait actuellement nécessaire et justifierait son départ pour le sud de la France, qu’elle aurait rallié avec son épouse, Anne Le Nen. Une façon, peut-être, pour elle, de faire le point avant de livrer sa vérité et son avis sur l’affaire Palmade.

Louis-Paul CLÉMENT

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