• Un étudiant recalé espère trouver une nouvelle voie en intégrant un service de sages-femmes.
  • « Sage-homme » de Jennifer Devoldère a été l’une des belles surprises du Festival de l’Alpe d’Huez.
  • Melvin Boomer dans le rôle-titre et Karin Viard en femme d’expérience qui lui apprend le métier procure au spectateur de nombreuses émotions.

Avec un jeune homme qui devient une sage-femme, les stéréotypes de genre peuvent bien voler en éclat. De rire, car il s’agit bien d’une comédie. Comme son titre l’indique Sage-homme de Jennifer Devoldere, découvert au Festival de l’Alpe d’Huez, sort des sentiers battus pour raconter comment un jeune homme qui a raté le concours d’entrée en médecine va entrer à l’école des sages-femmes. Dans le rôle-titre, Melvin Boomer, découvert avec la série Le Monde de demain, se fait apprendre le métier par Karin Viard tout en essayant de cacher à son entourage qu’il évolue dans ce milieu presque exclusivement féminin.

« Il doit se battre contre des idées toutes faites, sa pudeur masculine et le mystère que représente une femme pour un homme, explique Karin Viard à 20 Minutes. Elle incarne une héroïne énergique et compétente qu’elle définit comme étant « féministe sans être donneuse de leçons ». La rencontre entre cette femme d’expérience et ce gamin qui finit par apprécier une profession qu’il méprisait est riche en émotions variées.

Cette comédie subtile fait découvrir un monde méconnu par les yeux de personnages attachants que la réalisatrice fait évoluer de façon naturelle entre milieu professionnel et personnel. Le dynamisme des acteurs n’est pas pour rien dans le charme qui se dégage de Sage-homme. « J’ai adoré être sage-femme pour de faux, comme si je jouais à la marchande », confie Karin Viard. Elle transmet son enthousiasme à son jeune élève comme au spectateur.

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