Fabien Roussel était l’invité de Laurent Delahousse sur le plateau de 20h30 Le Dimanche ce 12 mars, à l’occasion de la sortie de son livre Les jours heureux sont devant nous. Le secrétaire national du Parti Communiste est revenu sur l’accusation d’emploi fictif dont il a fait l’objet en mars 2022 et de la perquisition à son domicile qui s’est ensuivie en présence de sa famille.
Fabien Roussel sort ce mercredi 16 mars son livre Les jours heureux sont devant nous, dans lequel il revient sur sa campagne présidentielle de 2022 en tant que candidat du Parti Communiste Français. À cette occasion, l’homme politique de 53 ans a été reçu par Laurent Delahousse dans 20h30 Le Dimanche sur France 2 ce 12 mars. Le journaliste est revenu sur l’un des passages de son ouvrage, où son invité décrit la perquisition qu’il a subie en mars 2022. Celle-ci a fait suite à un article de Mediapart qui affirmait qu’entre 2009 et 2014, le député du Nord a bénéficié d’un emploi fictif en tant qu’attaché parlementaire de Jean-Jacques Candelier, député du PCF, pour un salaire mensuel de 3 000 euros.
« La perquisition a duré plus de huit heures, environ dix heures et elle a été très dure, parce qu’on est jamais préparé à ça », a commencé Fabien Roussel. Le remplaçant de Pierre Laurent au PCF a poursuivi en expliquant que cette perquisition s’est faite en présence de ses cinq enfants – les jumeaux Nina et Théo, Charles, Émile et Yassine – et sa compagne Dorothée, fonctionnaire attachée à la défense de la consommation des catégories modestes. « Je l’ai vécu avec ma femme et mes enfants. Je n’étais pas à la maison quand les quatre policiers sont venus pour perquisitionner. C’est ma femme et deux de mes enfants qui les ont accueillis. C’est violent« , a-t-il confié.
Pour Fabien Roussel, ces accusations d’emploi fictif ont été générées en vue de nuire à sa campagne présidentielle. « Je sais que si c’est arrivé, c’est parce que j’étais candidat à l’élection présidentielle. Le torrent de boue qui a été versé sur moi deux mois avant le premier tour visait à me casser les pattes pendant la campagne », a-t-il affirmé. À cette époque, il avait notamment accusé le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, d’avoir publié cet article en vue de favoriser la candidature de Jean-Luc Mélenchon, selon ce que rapportait L’Obs lors des faits. « La justice s’est saisie de l’affaire. (…) Ils ont pu saisir tout ce qu’il y avait à saisir chez moi. Ils n’ont pas vu de sacs de billets, il n’y avait pas de documents classés secrets. J’ai répondu à toutes les questions. Ceux qui m’ont accusé je les connais », a-t-il conclu.
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Fabien Roussel tacle LFI en vue de la présidentielle de 2027
Ces soupçons d’emploi fictif qui auraient été générés afin de renforcer La France Insoumise sont un exemple du manque d’unité qui a causé du tort à la gauche et à l’extrême gauche lors de la présidentielle. En janvier dernier, Fabien Roussel avait justement réagi aux propos d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, mettant en avant une candidature commune de la gauche pour l’élection présidentielle de 2027. Le communiste avait expliqué que la nomination d’un candidat unique sous la bannière Nupes lui paraissait, à ce stade, peu probable. « La voie pour y parvenir n’est pas d’additionner nos scores d’aujourd’hui. Ils sont insuffisants. Sur les trois dernières présidentielles, nous avons soutenu deux fois Jean-Luc Mélenchon. Donc, candidature unique ou pas, ça ne marche pas. La gauche façon Mélenchon a atteint un plafond de verre« , avait-il estimé.
Crédits photos : capture d’écran France 2
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Nathalie Arthaud est titulaire d’un CAPES et aussi agrégée d’économie et de gestion. Elle enseigne au lycée Albert-Camus dans la région lyonnaise à Rillieux-la-Pape. En 2011, elle rejoint la région parisienne. Elle enseigne depuis au lycée Le Corbusier à Aubervilliers.
À peine ses études secondaires terminées en région parisienne, Fabien Roussel est embauché à L’Humanité comme stagiaire en 1989. Il y exerce plusieurs petits boulots (coursier, iconographe…). Il connaît bien le journal puisque son père y été correspondant.
Fabien Roussel rejoint le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) au début des années 90 d’où il ressortira avec le diplôme de journaliste Reporter d’Images. Un métier auquel il avait déjà pu goûter avec son père qu’il avait suivi au Vietnam à l’âge de 14 ans.
Après un baccalauréat scientifique obtenu avec la mention « très bien », Emmanuel Macron est admis en hypokhâgne et khâgne B/L mais échoue à deux reprises au concours d’entrée à l’ENS (École normale supérieure). En 1998, il intègre Sciences-Po Paris dont il sort diplômé en 2001. En parallèle, il suit à l’université de Paris-Nanterre un cursus en philosophie. Il y obtient une maîtrise en 2000 et un DEA en 2001.
Après Sciences-Po et son DEA en philosophie, Emmanuel Macron intègre l’ENA en 2002 à Strasbourg. Il sort diplômé de la promotion Léopold-Sédar-Senghor en 2004. Initialement classé 5ème de sa promotion, son classement sera finalement annulé, comme celui de toute sa promotion, à cause d’un sujet de l’examen final déjà abordé par certains élèves.
Issu d’une famille de bergers, Jean Lassalle fait des études classiques puisqu’il apprend le latin et le grec. Il change ensuite complètement de voie en devenant technicien agricole spécialisé dans l’hydraulique et l’aménagement du territoire. Après ses études, il fonde une société de conseil.
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