En 2019, Pierre Palmade se confie sur sa dépendance à la cocaïne dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre. L’humoriste de 54 ans racontant comment, lors de soirées chez lui, des « petites frappes » ont tenté de le faire chanter en prenant des photos compromettantes de lui.
Ses addictions à la drogue et au sexe, Pierre Palmade ne les cachait pas, il les racontait. Dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre (publié en 2019 aux éditions Harper Collins), l’humoriste de 54 ans raconte les soirées parisiennes et sa consommation de cocaïne pour des nuits « de sexe à outrance ». D’abord avec des conquêtes, puis des escort boys « le mot chic qui a remplacé ‘pute' ». « Payer pour coucher » est « une insulte à la séduction », mais le comédien se laisse tenter et s’invente « des histoires avec ces hommes-là ».
« J’essaye de les séduire, parfois nous sommes même en couple quelque temps, écrit-il. Je ne veux pas payer le sexe, mais c’est exactement ce que je fais ». Lui qui a tenté de s’éloigner de ses démons trouve les rechutes « festives ». Elles se passent chez lui avec « un mec, deux ou trois ». « Le Tout-Paris gay de la nuit se passe le mot. Chez Palmade, on s’amuse », raconte l’ami de Muriel Robin qui se met pourtant en danger lors de ces soirées. « Beaucoup de petites frappes ont tenté de me faire chanter. Ils prennent une photo de moi à poil ou en train de prendre une ligne », déplore l’acteur.
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Un homme condamné pour avoir escroqué Pierre Palmade
Mais sa vie privée « est claire » et « quelqu’un aurait du mal à me faire chanter ». « Ce que les voyous ne savent pas », c’est que Pierre Palmade « ne [se] cache de rien ». Il rappelle qu’en 2012, un homme est condamné pour l’avoir escroqué de 39 000 euros « en menaçant de tout dire à la presse ». « Crétin », martèle l’humoriste qui a provoqué le 10 février dernier un terrible accident de la route après avoir pris de la cocaïne. Percutant un véhicule, il fait trois blessés graves. Un garçon de 6 ans gardera des séquelles à vie, son père pourrait ne plus marcher comme avant et une jeune femme de 27 ans perd son bébé à naître de sept mois.
« Je suis complètement catastrophé d’avoir mis en danger la famille que j’ai percutée, je suis obsédé par ça, le bébé qui est mort, je prie pour que les autres personnes restent vivantes », a déclaré Pierre Palmade dans le bureau du juge, lors de son placement en détention provisoire, rapporte Le Parisien ce mercredi 1er mars. Conscient des « dommages occasionnés » par sa consommation de drogue, il reconnaissait aux enquêteurs, selon BFM TV : « J’ai été inconscient de prendre la voiture sous stupéfiants (…) Je suis dangereux à cause de la drogue, je suis un chic type, je suis quelqu’un de bien ». Ainsi, son avocate Me Céline Lasek a déclaré devant la chambre de l’instruction : « La seule chose indispensable dans ce dossier, pour M. Palmade, mais aussi et avant tout pour la société, est que son addiction soit soignée« .
Crédits photos : Tiziano Da Silva – Cyril Moreau / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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