Il se définissait lui-même comme « un amuseur », sans doute parce qu’il était né un 1er avril. Marcel Amont c’était cela, un style léger, entraînant, espiègle. Monté à Paris dans les années 50, il fait la première partie d’Édith Piaf à l’Olympia, en 1956. Dès lors, il connaît le succès et devient une nouvelle vedette populaire. Marcel Amont enchaîne ensuite des tubes qui vont traverser le temps.

Les souvenirs de son cousin

Le chanteur ne manque pas de toujours revendiquer ses origines béarnaises. Dans son village de Morlaas (Pyrénées-Atlantiques), son cousin, Paul Bourhaben-Cazala se remémore les bons moments passés ensemble. « Des fois, on poussait un peu la chansonnette tout en cassant la croûte. Il y avait des petits trucs, des airs béarnais qui lui revenaient alors, on les chantait. (…). C’était Marcel », témoigne-t-il. Alors que sa carrière est au creux de la vague, c’est Georges Brassens qui l’aide à se relancer, avec Le chapeau de Mireille. « Nous sommes des semeurs de refrains, les chansons jalonnent la vie des gens », avait témoigné le chanteur dans une interview en 2013.

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