Carole Bouquet trouve le bonheur sur l’île de Pantelleria, en Sicile, où elle produit son vin depuis près de deux décennies. La comédienne de 65 ans s’est confiée au "Figaro" sur sa vie dans ce coin de paradis où "il y a peu de choses" et où elle accueille parfois cinquante personnes entre ses murs…
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Comment Carole Bouquet a-t-elle commencé à produire son vin ?
C'est là que Carole Bouquet a eu l'idée de produire son propre vin. "En fait, sans vraiment le savoir ni le vouloir, j'ai acheté des vignes. Au début, j'ai vendu le raisin à des producteurs de vin. Très vite, j'ai décidé de faire moi-même mon passito", a-t-elle confié. Mais le premier essai de la comédienne n'est pas une réussite : "J'ai fait venir l'œnologue Donato Lanati qui m'a aidée". Désormais, elle est particulièrement fière de sa cuvée de vin blanc Sangue d'Oro. "J'ai besoin d'abondance et mon vin ressemble à cela. Sa couleur est celle du teint des madones italiennes. Ce vin me correspond, à moi qui aime l'odeur de la lumière, de l'ail et du basilic", a-t-elle détaillé.
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Carole Bouquet, vigneronne : l'activité est-elle rentable ?
Son vin est un tel succès que Carole Bouquet apparaît à la Une du Wine Spectator, magazine américain archi-prestigieux et connu des œnophiles. Sur la photo, elle est au premier plan, tandis que de nombreux vignerons italiens se tiennent derrière elle : "J'ai eu l'impression d'avoir 300 couteaux enfoncés dans le dos. Derrière moi, il n'y avait que des hommes, des Italiens, issus de longues lignées de vignerons".
Si l'actrice continue de produire son vin, l'activité n'est pas particulièrement rentable. "Cela me coûte une fortune de faire ce vin. Mais à la fin, je ne perds pas d'argent. De toute manière, je dois continuer. En arrêtant, j'aurais l'impression de trahir cette terre avec laquelle je n'ai pourtant pas d'attaches", a-t-elle confié au Figaro.
Pantelleria, "l'acquisition de sa vie" : une affaire de famille
Quant à sa maison, elle s'est un peu transformée au fil des décennies : "Il y avait quatre murs. Aujourd'hui un peu plus. Chez moi, nous sommes au minimum quatorze. Parfois cinquante quand je fais de la pizza ou de la glace". Sa vision de la dolce vita. "Finalement, Pantelleria est l'acquisition de ma vie, toutes les autres, je les ai vendues", a déclaré la compagne de Philippe Sereys de Rothschild.
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Et ce vignoble est une affaire familiale. "Je venais ici avec mon mari (le producteur Jean-Pierre Rassam, ndlr). Mon beau-frère, Paul Rassam, toujours très proche de moi depuis quarante ans, est resté un habitué des lieux. C'est un passionné de bouffe. Il fait les courses, toujours pour quarante personnes, même si nous ne sommes que cinq à la maison. Cette maison, ce vignoble, ce vin, je les transmettrai à mes enfants (Dimitri Rassam et Louis Giacobetti, ndlr), qui pourront s'en occuper en gardant leur activité professionnelle", a-t-elle conclu.
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