Alors qu’un chemin tout tracé dans la publicité s’ouvrait à lui, Alexandre Marchon n’a pas hésité à emprunter une déviation. En 2012, il quitte ainsi l’agence dans laquelle il officie pour enfin vivre de sa passion et se lancer dans une exigeante carrière de chef cuisinier. Bien lui en a pris puisque 11 ans (et plusieurs heureuses expériences) plus tard, cet autodidacte est à la tête d’un restaurant néo-bistrot dans le XIème arrondissement de Paris. Amoureux de bons produits, il fait le pari de mettre les légumes au centre de sa carte, la viande et le poisson jouant cette fois les seconds rôles. Parce qu’il n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, c’est maintenant au challenge Top Chef qu’Alexandre Marchon s’attaque. Un homme de défis qui, entre deux services, a pris le temps de répondre à nos questions pour nous livrer ses recettes préférées.

Alexandre Marchon en 13 recettes

Si vous étiez un ingrédient indispensable ?
L’ingrédient indispensable, c’est clairement le beurre dans ma cuisine.

Si vous étiez un plat à partager avec vos proches ?
Un grand turbot, par exemple. Ouvert en portefeuille, légèrement farci, refermé et rôti au four.

Si vous étiez une recette d’enfance ?
Je me souviens, quand on était petit, on faisait souvent en famille un gâteau à la banane.

Si vous étiez un petit plaisir coupable ?
Ce que je mange presque tous les jours pendant ma coupure ! C’est une baguette, un bon beurre et un bon chocolat.

Si vous étiez une pâtisserie ?
Je dirais la religieuse.

Si vous étiez un plat du dimanche soir ?
Le plat du dimanche soir par excellence, c’est le poulet froid ! Le poulet du dimanche midi qui a refroidi, avec une bonne mayonnaise. C’est délicieux !

Si vous étiez un plat régional ?
En bon parisien, je dirais un mixte. Un jambon-beurre et une bière.

Si vous étiez une recette pour les grandes occasions ?
Je dirais un ris de veau.

Si vous étiez un plat du monde ?
Les tacos mexicains, délicieux !

Si vous étiez une recette pour étudiant ?
Des pâtes. Mais si on veut faire ça bien, on ferait un risotto de coquillettes avec du comté et du jambon.

Si vous étiez une recette pour réconforter ?
Une soupe à l’oignon. Délicieux, la soupe à l’oignon !

Si vous étiez une recette pour séduire ?
Un carpaccio de Saint-Jacques avec de la truffe et des radis à la mandoline très fins.

Si vous n’étiez pas chef ?
Si je n’étais pas chef ? C’est une très bonne question. Je ne suis doué que pour ça donc… Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ? J’adorerais être chanteur, mais je ne sais pas chanter. Mais non, je ne me pose pas la question, je suis très bien dans mon métier et j’ai trouvé ma voie.

Par contre, il y a un plat que je n’ai pas cité parce qu’il ne répondait à aucun des critères, c’est la tête de veau, qui est le plat emblématique de ma famille. Donc voilà, je voulais absolument en parler. C’est délicieux !

Interview : Annabelle Valentin
Montage et cadrage : Laurène Lopez
Motion Design : Lucie Vollot

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