Dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre, paru en mai 2019, Pierre Palmade revenait sur son envie de paternité. Un projet qu’il a failli concrétiser avec une actrice.
Avoir des enfants était une sorte de rêve pour Pierre Palmade. Dans son livre autobiographique Dites à mon père que je suis célèbre, paru en mai 2019, le comédien est entre autres, revenu sur son désir de paternité. Cette envie, le comédien l’a abordée à plusieurs reprises. Avant son livre, c’est dans sa pièce Le Fils du comique, suite du Comique que Pierre Palmade jouait le rôle de Pierre Mazar, un artiste homosexuel en quête de paternité qui n’hésite pas à mettre deux femmes en compétition pour “savoir laquelle mérite de faire un enfant” avec lui. Pour les spectateurs, le lien avait vite été établi avec la vie privée de l’acteur : “Les enfants à l’époque, ça me travaill[ait]. J’ai failli en faire un avec l’une des comédiennes de la troupe », a-t-il révélé dans son ouvrage.
Quel genre de père aurait été Pierre Palmade ? Présent et absent à la fois, le comédien a expliqué dans son autobiographie vouloir un enfant qui débarquerait dans sa vie déjà âgé de huit ans. Un besoin que Pierre Palmade a connecté avec le décès de son père : “Quand j’en parle, je dis souvent 8 ans, je ne sais pas pourquoi […] Enfin si : j’avais cet âge-là quand mon père est mort. J’ai envie de reprendre la conversation là où elle s’est arrêtée avec lui”, écrit-il dans un premier temps, avant de poursuivre : “Si j’ai un compagnon désireux d’être père, s’il me promet d’être présent alors que moi je n’en suis pas si sûr, alors d’accord. S’occuper du nombril d’un petit bout et plus du sien, ça doit être sympa.”
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Le désir d’avoir un fils
Quelques pages plus loin, Pierre Palmade a révélé qu’il préfèrerait avoir un garçon et non une fille en justifiant sa peur qu’elle soit jugée uniquement sur son physique et subisse les dictâtes de la société : “Je serais embêté d’avoir une fille. J’aurais peur qu’elle ne soit pas très belle. On ne dit jamais à une fille : ‘Plus tard, pense à être drôle pour plaire aux garçons.’ On le dit à un garçon. À une fille, on lui dit d’être belle”, relève-t-il encore dans son autobiographie. Toutefois, le comédien de 54 ans se rend compte par la suite que l’humour est aussi une arme de séduction et confie qu’il ferait n’importe quoi pour que sa fille soit drôle. Aujourd’hui à l’origine d’un accident de voiture qui a fait trois victimes, Pierre Palmade est assigné à résidence à l’hôpital. À l’avant-veille du rendu de la décision de la chambre de l’instruction sur son éventuel placement en détention provisoire, l’humoriste a été victime d’un AVC ce samedi 25 février.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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