Tout porte à croire que Bonfire of Teenagers, le dernier album en date de Morrissey, n’est pas près de parvenir jusqu’à nos oreilles. Juste avant Noël, l’artiste décidait de claquer la porte de Capitol Records, le label se refusant à faire paraître le disque malgré un engagement contractuel.
Aux yeux du chanteur, qui affiche depuis plusieurs années ses sympathies avec l’extrême droite britannique, le label aurait même signé son album dans le but de le « saboter ». A croire que les chansons de Bonfire of Teenagers sont si sulfureuses que Capitol Records serait prêt à tout pour que les bandes restent au placard.
Et Morrissey de pointer du doigt le deux poids deux mesures dont il s’estime victime, le label n’ayant rien à redire au happening « sataniste » de Sam Smith lors des Grammys, les quatre albums de ce dernier étant parus sous la bannière de Capital Records.
Cancel or not cancel
« Capital Records (Los Angeles) promeut fièrement le “satanisme” de Sam Smith ; et pourtant ils considèrent l’honnêteté et la factualité de Bonfire of Teenagers de Morrissey comme la plus grande menace à laquelle ils font face et se refusent à le sortir malgré leur obligation contractuelle et leur promesse », s’est agacé Morrissey dans une note publiée sur son propre site Web.
Pour autant, dans une publication du mois dernier, le chanteur n’était pas loin de se réjouir d’être la cible de la cancel culture.
« J’espère secrètement que le glorieux bénéfice de se faire annuler serait de ne plus jamais être la cible de mauvaises critiques », a-t-il écrit. « Parce que le fait d’encore recevoir de si prévisibles mauvaises critiques reviendrait à prouver que je ne suis pas, après tout, annulé. »
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