- Amelia Ramos est la danseuse officielle de la nouvelle tournée de M. Pokora Epicentre Tour.
- La jeune artiste de 21 ans performe déjà en tête à tête avec le chanteur dans le clip « Déjà volé » tiré du dernier album du chanteur.
- Une performance qui n’est en rien due au hasard tant la concurrence est rude dans le métier de la danse, et qui couronne de longues années de travail d’une artiste aussi passionnée de direction artistique, de mode. Elle nous raconte son parcours.
C’est dans la danse et sa passion pour la mode qu’Amelia Ramos griffe son style. A tout juste 21 ans, elle sillonne les plateaux télés et a été choisie pour être LA danseuse officielle de la tournée Epicentre Tour de M. Pokora. La jeune artiste performe déjà en tête à tête avec le chanteur dans le clip « Déjà volé » tiré du dernier album du chanteur. Une performance qui n’est en rien due au hasard, tant la concurrence est rude. Alors comment arriver à percer dans un milieu qu’elle décrit comme « extrêmement compétitif, de très dur et d’impitoyable » ?
A la regarder danser, à l’écouter, pas de doute. Voix posée, un brin sauvage, déterminée. Beaucoup de travail, un peu de chance et un entourage bien veillant donnent le tempo de sa vie. Si elle a commencé la danse très jeune, inspirée par Beyoncé, elle a su rapidement se frayer un chemin dans la jungle des plateaux télés.
Danseuse et chorégraphe, Amelia Ramos explique puiser son « rythme dans la peau » dans ses origines cubaine et cap-verdienne où « la danse prime dans la culture ». Inscrite dès ses 3 ans dans un cours de danse académique, près de Torcy en Ile de France, elle enchaîne de ses 11 ans à ses 19 ans les cours et les formations. Dont notamment ceux de Sabrina Lonis, une célèbre professeure de danse qui « chorégraphie beaucoup de plateaux télés ».
Le talent n’empêche pas le travail
Des cours à la télé, il n’y a qu’un pas – de danse. Pendant ces quasis dix années, elle est de plus en plus « contactée », pour des prestations en tant que danseuse professionnelle dans des émissions, mais aussi pour « des expériences à Los Angeles » dès ses 16 ans. Motivée, c’est à cet âge qu’elle décide en effet de donner de l’ampleur à sa jeune carrière et d’apprendre, encore et encore. Direction, la ville où tout serait possible, Los Angeles. Restait plus qu’à dérouler. Après des séjours réguliers aux USA, pendant les vacances scolaires uniquement car sa maman insistait pour qu’elle passe le bac pour « avoir un plan B au cas où », la jeune femme finit par se faire un petit nom dans le milieu. « Le niveau de danse à Los Angeles est incroyable, assure Amelia Ramos. Cela n’a rien à voir avec Paris même si la capitale française reste aussi une des meilleures villes pour danser. Mais aller à Los Angeles m’a beaucoup apporté, surtout au niveau professionnalisme ».
Des cours aux USA qui lui ont surtout permis d’être prise très au sérieux sur Paris. « Les chorégraphes français m’ont beaucoup contacté dès mon retour des USA », relève la jeune femme. Du talent, du travail et de la volonté. Une vie en ligne droite accompagnée dès l’âge de ses 15 ans par un agent, Nadéra Zaid, directrice associée de Carte Blanche. Agence qui représente principalement des créateurs de contenu et d’artistes issus de la nouvelle pop culture. « J’avais eu un coup de foudre professionnel pour elle, raconte Nadéra Zaid. Elle proposait des vidéos de danse etc. sur les réseaux sociaux, et j’ai fait des pieds et des mains pour l’avoir. »
« Ne pas avoir un agent, mais un bon agent »
Un appui décisif pour la jeune artiste. La simple rencontre professionnelle s’est très vite renforcée en une forte amitié. « L’important surtout, prévient Amelia Ramos, ce n’est pas d’avoir un agent mais d’avoir un bon agent. Il ne faut pas se jeter dans la gueule du loup, trouver absolument un agent, mais c’est vraiment important d’avoir celui qui défend honnêtement et humainement vos intérêts. C’est un peu comme une seconde maman, explique Amelia Ramos. La relation entre un agent et un talent n’est pas que pécuniaire, c’est vraiment une collaboration, il faut une communication fluide, une relation de confiance. Et quand on arrive à faire des choses, c’est vraiment une victoire commune, un travail d’équipe », souligne-t-elle.
Depuis, Amelia Ramos a collaboré avec des chanteurs comme Gims, Slimane, Alonzo, L’artiste, MHD… Artiste pluridisciplinaire, qui prône la confiance en soi et le travail, elle pratique toutes les danses, même le heels (en talons hauts) et donne des cours… Passionnée par l’image et la direction artistique, le style urbain et la mode, elle collabore aussi avec des grandes marques en étant modèle et introduit la danse dans toutes les campagnes de publicité ou d’influence pour lesquelles elle travaille.
« Tout s’est enchaîné »
Rien d’étonnant donc que sa personnalité atypique intéresse « les casteurs » pour la prochaine tournée de M. Pokora, Epicentre Tour. Contacté par Hakim Gorab, directeur artistique et chorégraphe pour de très nombreuses et « grosses » émissions de télévision, ce dernier lui a demandé si elle était libre pour passer une audition… « Matt avait aimé une de mes vidéos personnelles de danse sur Instagram et il voulait me voir au casting », raconte la danseuse.
Et « tout s’est enchaîné. J’ai fait l’audition en septembre et j’ai été retenue, le clip en novembre. A l’audition finale, parmi une cinquantaine de danseuses séléctionnées, en présence de M. Pokora. Il a fallu apprendre la chorégraphie en trente minutes, et il vaut mieux la suivre car pour être une danseuse professionnelle, il faut avoir une bonne mémoire et apprendre très vite. Puis on passait trois par trois. Là il fallait tout déchirer, se donner à fond, devant Matt Pokora, sa direction artistique, son chorégraphe et son manager. C’était très stressant, j’ai même vomi en sortant de l’audition : l’adrénaline fait monter beaucoup de choses, confie-t-elle. Ils m’ont finalement rappelé trois heures après, j’étais choisie. »
Pour l’heure, Amelia Ramos se prépare physiquement pour la tournée qui débutera en juin, « avec beaucoup de cardios, car Matt Pokora est la plus grosse scène artistique en France, avec derrière, une des plus grosses productions », souligne-t-elle. « C’est clair, ajoute la jeune femme, ça va être une sacrée expérience ! »
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